<29>nete Exemplar werde er nach Berlin senden, wenn Yorke abreise, da alsdann eine starke Escorte bis nach Neisse mitgehen werde. Obschon Yorke durch Briefe aus England zur Rückreise gedrängt werde, so scheine er doch den Wunsch zu hegen, noch im preussischen Feldlager zu bleiben, bis die Belagerung von Olmütz beendet sei . . .

Sur les ordres exprès de Sa Majesté, je dois marquer à Votre Excellence que tout va jusqu'à présent assez bien ici. Notre artillerie pesante pour faire le siège, est arrivée, l'on prépare tout pour ouvrir le premier jour les tranchées. Jusqu'au 16 de juin, Sa Majesté couvrira le siège avec une armée d'observation, que le général Keith avec un corps séparé conduira. Le Roi fait savoir à Votre Excellence qu'il croit avoir pris ici telle position que l'ennemi ne pourra pas l'obliger à donner bataille, qu'on pourrait ainsi être tout tranquille à Berlin sur ce sujet. Le maréchal Daun, qui a campé jusqu'ici avec son armée à Leutomischl en Bohême, est aujourd'hui, à ce qu'on dit, arrivé en Moravie et campe auprès d'une petite ville nommée Könitz, d'où, à ce que l'on croit, il marchera vers Brünn. Au dire des déserteurs, son armée n'est qu'au nombre de 20,000 hommes à peu près, outre deux corps de 10,000 qu'il a détachés sous les ordres de Laudon et de Jahnus.1 Il a laissé en Bohême un corps de 8 à 10,000 hommes aux environs de Nachod pour couvrir ses magasins, indépendamment des troupes qui sont aux frontières de Saxe, dont on dit qu' [elles] ne passent pas le nombre de 10 ou 12,000. Enfin, le Roi se flatte de bons succès, pourvu que les Russes nous laissent achever ici, et si d'ailleurs les desseins des Anglais avec les expéditions des princes Ferdinand et Henri prospèrent, Sa Majesté croit que peut-être ses ennemis seront obligés de donner la main à une bonne paix plus avantageuse pour elle qu'ils ne l'ont pas cru . . .2

Eichel.

Auszug aus der Ausfertigung.


10008. AN DEN GENERALFELDMARSCHALL PRINZ MORITZ VON ANHALT-DESSAU.

Quartier Prossnitz, 23. Mai 1758.

Es soll Meinen Nachrichten nach die österreichische Armee gewiss nach Konitz gekommen sein; so lange aber der Marschall Daun noch nicht alle detachirte Truppen an sich ziehet, kann es ihm noch kein Ernst sein, dass er etwas gegen uns unternehmen will, und muss also erst das Lager von Jahnus,3 so Ew. Liebden sehen, herum sein . . .

Friderich.



1 Vergl. S. 28.

2 Zum Schluss berichtet Eichel über das Gefecht des Königs am 22. Mai mit den diesseits Konitz vorgegangenen Panduren unter Laudon's Befehl. Er meldet, abweichend von dem königl. Schreiben an Markgraf Karl (Nr. 10006), dass 4 Officiere und 44 Gemeine gefangen seien.

3 Vergl. S. 28.