<397>

10560. AU CONSEILLER PRIVÉ VON DER HELLEN A LA HAYE.

Dresde, 21 novembre 1758.

Vous savez déjà que je n'ai dans le moment présent aucune correspondance en France avec qui que ce soit. Comme j'ignore parfaitement par là tout ce qui s'y passe, et ce qui se fait dans ce pays-là, tant à la cour qu'à l'égard des autres affaires publiques, ma volonté est que vous devez tâcher à suppléer à ce manque de correspondance, et que vous devez vous appliquer avec toute la dextérité dont je vous connais capable, à tirer de bons avis de tout ce qui se passe ou arrive dans la France, soit à la cour soit par rapport aux ministres français ou aux affaires qu'on y traite, de même par rapport à leurs desseins et plans qu'ils font relativement à la guerre ou aux autres affaires publiques.

Vous me rendrez un service essentiel par là, dont je vous saurai d'autant plus de gré, quand vous m'informerez régulièrement de tout ce que vous en apprendrez à ce sujet avec exactitude.

Federic.

Nach dem Concept.


10561. UNTERREDUNG DES KÖNIGS MIT DEM GROSSBRITANNISCHEN MINISTER MITCHELL.

Dresden, 22. November 1758.

Mitchell berichtet an Holdernesse, Dienstag 23. November 1758 (separate), der König habe ihm gestern mitgetheilt, dass er die Vollmachten für seine Vertreter in London unterzeichnet habe.1

„When I spoke to [the King of Prussia] about signing a convention with His Majesty in the same terms as that of the 11th April,2 he said he had no objection, that he continued firm in the same way of thinking and was only sorry that his misfortunes during the last campaign had made this measure necessary, that he wished above all things to be no bürden to his allies.

I replied that His Majesty and the nation offered this pecuniary assistance with the greatest chearfulness and cordiality, and that they were sufficiently apprized of his noble and generous way of thinking.

He then turned the conversation, and as I knew it is a subject he does not like to talk upon, I said nothing farther. He then asked me if I had any news from Constantinople ...“

Nach der Ausfertigung im Public Record Office zu London.


10562. AN DEN GENERALLIEUTENANT GRAF DOHNA.

Dresden, 22. November 1758.

Ich habe Eure Schreiben vom 21. dieses erhalten und gebe Euch in Antwort, wie Ich nicht nöthig finde, dass Euer Corps bis Leisnig3



1 Vergl. S. 393.

2 Vergl. Bd. XVI, 433.

3 An der Freiberger Mulde, nordwestl. von Döbeln.