<53> s'oblige encore de remplacer ces jeunes officiers des jeunes gentilshommes de la Saxe ou des pays de Gotha, de Weimar ou d'alentour. Vous aurez la bonté, mon cher frère, de faire savoir mes intentions sur tout ceci audit lieutenant-colonel et d'arranger le reste avec lui, selon que vous le trouverez convenable.

Federic.

Nach den Concept.


10044. A LA MARGRAVE DE BAIREUTH A BAIREUTH.

[Klein-Latein, juin 1758.]1

Baireuth!

Je serai dans la joie de mon cœur, si l'expédition de mon frère vous a été avantageuse. Messieurs de Bamberg, Würzburg et le Bavarois en paieront la folle enchère, ou ils retireront leurs troupes de Bohême.2

Les Français se lassent, les Russes se méfient et les Autrichiens perdent courage.3 Avec cela, ma chère sœur, il n'y a qu'à tenir bon, et la bonne cause triomphera. J'espère qu'alors l'on trouvera remède à tout, et qu'une bien heureuse paix me procurera le bonheur de vous voir, de vous entendre et de vous embrasser.

Le siège d'Olmütz durera à peu près jusques au 20 de ce mois.4

Federic.

Nach dem Concept. Eigenhändig. 5


10045. A LA REINE DE SUÈDE A STOCKHOLM.

[Klein-Latein, 8 juin 1758.]6

Suède!

Ce que vous proposez,7 serait admirable, si nous pouvions l'exécuter;8 mais cent difficultés l'empêchent. Le Sénat regrettera tôt ou tard son impertinence envers le chevalier Goodrick, et certainement cette clique ne se soutiendra pas.



1 Das obige Schreiben, das mehrfache Anklänge an das Schreiben an Prinz Heinrich vom 7. Juni enthält, wird gleichzeitig mit diesem übersandt sein; Prinz Heinrich vermittelte in jener Zeit die Correspondenz zwischen König und Markgräfin.

2 Vergl. Nr. 10043. Anm. 6. S. 51.

3 Vergl. Nr. 10043.

4 Vergl. Nr. 10043.

5 Das Schreiben gelangte chiffrirt und vermuthlich ohne Unterschrift zur Absendung. Vergl. Bd. XVI. S. 66. Anm. 2.

6 Das Datum nach der — déchiffrirten — Ausfertigung.

7 In der Ausfertigung: „Ce que vous me proposez dans votre chère lettre du 4 mai“ .

8 Die Königin von Schweden hatte am 9. Mai geschrieben, dass die Schweden 8000 Mann neuer Truppen nach Pommern einschiffen würden. „Rien ne contribuerait mieux à mettre vos ennemis à la raison qu'une bonne escadre anglaise dans la Baltique (vergl. S. 25), d'autant plus qu'on a eu ici la témérité de refuser Goodrick, sous le prétexte frivole du voyage qu'il a fait chez vous (vergl. Bd. XVI, 367. 372—374. 392); ainsi n'attendez rien de ses négociations, et songez, je vous en supplie, aux mesures les plus promptes à réprimer l'audace de nos persécuteurs communs, qui seront bientôt abîmés, si on les pressait avec vigueur.“