<93> différents sujets, je n'ai à présent pas le loisir de vous répondre qu'à celui principalement qui regarde les subsides de l'Angleterre et les moyens les plus propres et les plus avantageux pour vous les remettre. Auquel sujet je vous dirai que, bien que les différentes pertes et dommages qui me sont survenus depuis peu, ne me permettent pas de laisser ces subsides en arrière, mais [m'obligent] de les tirer à présent, afin de m'en aider dans mes pressants besoins, je ne saurais cependant goûter ni agréer le plan que les marchands Splitgerber et Schütze vous ont présenté pour nous les remettre, ce plan visant plutôt à leur profit particulier qu'à mon avantage. C'est pourquoi il n'en sera aussi rien, mais ma volonté est que vous devez instruire incessamment le sieur Michell à Londres et l'autoriser dûment sur tout ce qu'il faut pour lever ces subsides aux termes dont on conviendra, et d'en acheter des barres en or, selon le plan que lui, Michell, m'a proposé, il y a quelque temps, et qui se trouve dans vos papiers. Mais supposé que, par cet achat de l'or, le prix en haussât, il faut qu'il fasse alors des remises par lettres de change. Sur quoi, il faut que vous observiez qu'il n'est guère possible, par rapport à ces remises à nous faire, pour achever l'envoi de toute la somme, que Michell s'en tienne à un seul système fixe, mais qu'il agisse conformément aux circonstances et se règle, pour nous remettre ces subsides, de la façon la plus avantageuse et la plus convenable à mes intérêts. Voilà sur quoi vous devez bien l'instruire, afin que les remises dont nous pourrions avoir bientôt besoin, se fassent au plus tôt au sieur Kœppen, pour en rafraîchir la caisse générale de guerre.

Pour ce qui regarde l'invasion que les Russes menacent de faire dans mes provinces ici, je vois bien qu'il ne tardera guère longtemps que j'aurai à faire à deux ennemis, savoir devant moi aux Autrichiens, et aux Russes à mon derrière, qui voudront percer entre Glogau et la Warthe . . .1

Federic.

Nach der Ausfertigung. Der „Précis“ mit den Nota nach einer Abschrift der Ministerialkanzlei.



1 Zum Schluss weist der König darauf hin, dass er unter den obwaltenden Umständen verhindert sei, auf die Berichte der preussischen Gesanaten im Auslande regelmässige Antworten aus dem Cabinet zu ertheilen; der Minister Finckenstein solle statt dessen die Beantwortung übernehmen.: „je vous charge des réponses à leur faire régulièrement et des instructions ultérieures à leur donner, sans attendre préalablement mes résolutions, ce qui vous sera d'autant plus facile que vous êtes parfaitement au fait des affaires et de mes intentions“ .