10626. AU PRINCE FERDINAND DE PRUSSE.

Maltitz, 17 novembre 1758.

J'ai été charmé de voir, par votre lettre du 13 de ce mois, que vous commenciez à vous remettre de votre dernière rechute de fièvre.446-5 Je vous prie, mon très cher frère, de vous tranquilliser et d'avoir un grand soin de votre santé. La campagne est à regarder comme finie,<447> et, quoique je souhaitasse de vous voir avec moi, j'appréhende pourtant que, dans le moment présent, votre santé n'étant point encore bien rétablie, cela ne lui fasse du tort, ce qui me causerait une peine infinie. Je vous répète donc ma prière de vous tranquilliser et de ne songer, à l'heure qu'il est, uniquement qu'à bien raffermir votre précieuse santé. Je suis avec tendresse etc.

Je vous demande bien pardon, si je ne vous écris pas moi-même, mais je suis excessivement fatigué.

Federic.

Nach der Ausfertigung im Königl. Hausarchiv zu Berlin. Der Zusatz eigenhändig.



446-5 Vergl. S. 354. 363. 372. In einem Schreiben vom 1. und einem vom 21. October hatte der König seine Freude ausgesprochen über die Besserung der Gesundheit des Prinzen vor dem letzten Rückfall; am 21. hatte er hinzugefügt, er hoffe mit dem Prinzen in den Winterquartieren zusammen zu sein „auxquels nous touchons de près, la campagne étant presque à considérer comme finie“ .