<107> Truppen] wieder eingerücket sind, doch, wie man aus der Einquartierung urtheilet, nicht mehr wie vorhin da gestanden haben, nur dass es anstatt der vormaligen Kroaten jetzo deutsche Truppen sind, so habe Ich gedachtem Generalmajor von Puttkammer darauf geschrieben,1 dass, wenn auch die Oesterreicher in die Cantonnierquartiere gehen, er dennoch zu Spremberg noch stehen bleiben soll, damit, wenn sie zu campiren anfangen, er sich sodann mit dem Regiment zu Mir werfen und Mich gleich von dem, was passiret, hier avertiren kann.

Ich habe Ew. Liebden hiervon benachrichtigen wollen, und können Dieselbe die Kavallerieregimenter allenfalls an Sich ziehen.

Friderich.

Nach der Ausfertigung.


10772. AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL COMTE DE SCHMETTAU A DRESDE.

Breslau, 10 mars 1759.

Les deux lettres que vous m'avez faites du 6 de ce mois, m'ont été bien rendues, dont je vous sais gré pour toutes les nouvelles qu'elles comprennent. Mais pour ce qui regarde la marche d'un corps des troupes autrichiennes vers l'Italie,2 il faut que je vous dise que je n'envisage pas cette nouvelle comme tout-à-fait avérée, vu qu'on prétend savoir à présent que ces troupes ont reçu ordre de faire halte sur leur marche, qu'on n'est pas tout-à-fait hors d'espérance que le roi d'Espagne ne revienne de sa maladie, et que, pour amuser le roi de Deux-Siciles et différer les troubles jusqu'à un temps plus convenable à la cour de Vienne, on a entamé des négociations avec lui, dont on se flatte qu'elles l'amuseront au moins jusqu'à un autre temps où il sera plus aisé à ladite cour de lui donner la loi. Voilà, je crois, ce qui saura éloigner assez encore la marche des troupes en Italie, si ce qu'on débite là-dessus, est vrai et fondé.

J'ai été bien content de ce que vous me marquez des sentiments de la jeune cour.3 Quant au moyen qu'elle propose, que, pour l'assister l'on relâchât quelque somme de ce qui était convenu par la convention faite avec la chambre des finances,4 vous lui direz convenablement que par ce moyen on donnerait trop aux yeux des spéculatifs et des malintentionnés en Saxe qui, voulant en approfondir la raison, pénétreraient aisément le secret dont il est cependant absolument nécessaire qu'il reste impénétrable. Je crois donc qu'il sera mieux gardé, si, le cas existant, l'on se serve de l'entremise de ce médecin bavarois,5 avec lequel vous avez déjà eu une conversation secrète. Avec tout cela, il me paraît nécessaire que la jeune cour ne cesse jamais de crier vers la cour de Varsovie, pour lui fournir la subsistance, à quoi vous l'exciterez d'autant plus qu'il y va de mon intérêt; car autant que la jeune



1 Liegt nicht vor.

2 Vergl. S. 95.

3 Vergl. S. 69. 70. 79. 80.

4 Vergl. S. 13. 14.

5 Vergl. S. 69.