<119>mençait à faire des préparatifs comme s'il était décédé1 — nous portera du soulagement dans le poids que nous sommes obligés à soutenir.

Pour moi, je mettrai à présent mon armée en des quartiers de cantonnement où je vais entrer le 24, en plaçant mes troupes entre Jauer et Reichenbach à peu près et en prenant mon quartier à Rohnstadt,2 afin de voir où l'ennemi portera ses plus grandes forces, sur quoi je me dirigerai. Jusqu'à présent, l'on ne sait pénétrer autrement le dessein de l'ennemi, sinon qu'il mettra une partie de son armée auprès de Kœniggrætz, quelque autre corps en Moravie, 18 000 Autrichiens, joints aux troupes des Cercles, du côté d'Eisenach, et la plupart de ses forces sera apparemment assemblée du côté de Budin en Bohême.

Pour ce qui regarde les Russes, ils sont à attendre du secours, vu que leur armée en Prusse est encore assez délabrée, de sorte que je présume de ne pas les avoir vis-à-vis de moi que deux mois passés encore.

Par toutes ces circonstances, Votre Altesse verra que je serai bien gêné dans toutes mes opérations. A présent, ce qui me manque encore de chevaux de remonte, va m'arriver, et ce qui me manque ici à l'état effectif des troupes, sont 1600 hommes, que je crois trouver encore avant l'ouverture de la campagne.

Federic.

Nach dem Concept..


10785. AN DEN PRINZEN HEINRICH VON PREUSSEN.

Breslau, 20. März 1759.3

Da nunmehro die bevorstehende Campagne bald eröffnet werden dörfte und bei den darin vorfallenden Kriegesexpeditionen Mir ein gleiches wie anderen Officiers arriviren kann, so disponire und befehle Ich hierdurch, dass auf den Fall Meines Todes Ew. Liebden alsdenn, sobald Sie nur die gesicherte Nachricht davon erhalten haben werden, sodann sogleich, und sonder einige Ordre dazu weiter abzuwarten, die gesammte unter Dero Commando stehende Regimenter, Bataillons und Corps Meinem Neveu, dem jetzigen Prinzen von Preussen, als Meinem Nachfolger zur Krone und zur Regierung, huldigen und schwören lassen sollen, welches Mein expresser Wille ist.

Friderich.

Nach der Ausfertigung.



1 Auf den Vorschlag der Cabinetsminister, d. d. Berlin 17. März, dass in Anbetracht des bevorstehenden Todes König Ferdinand's für Lord Marschall (vergl. S. 6. 30; Bd. XVII, 479) neue Beglaubigungsschreiben an König Karl von Spanien ausgestellt werden mögen, antwortet der König am 20. März mit einem „Sehr gut!“

2 Zwischen Striegau und Bolkenhain.

3 Die nämliche Ordre ergeht am 20. an Dohna; der Abdruck in den Œuvres (Bd. 26, S. 534) kann nicht nach dem Original (jetzt im Generalstabsarchiv) erfolgt sein; es ist ein vielfach entstellter Auszug. Am 16. März war Dohna angezeigt worden, dass das Regiment Infanterie von Treskow nach Stettin marschire, wo es bleiben solle, „bis Ihr es à propos finden werdet, es auf Colberg, oder wohin Ihr es sonsten nöthig findet, zu schicken“ .