<13>

10644. AUX MINISTRES D'ÉTAT ET DE CABINET COMTES DE PODEWILS ET DE FINCKENSTEIN.

Breslau, 6 janvier 1759.

C'est par de bons motifs que j'ai trouvé nécessaire de vous faire observer, comme une chose de la plus grande importance pour mon service, que, dans votre correspondance avec les ministres de Hanovre, soit en particulier soit au sujet des affaires de votre département, vous évitiez et cachiez plus soigneusement à eux les motifs que je saurais avoir pour désirer le retour de la paix, attendu que je suis informé de science certaine1 que ces gens en abusent et en tirent des conséquences qui me sont très préjudiciables, tant en Angleterre qu'à d'autres cours étrangères et même dans le public. Ma volonté est, d'ailleurs, que vous observerez également, au cas que les susdits ministres vous dussent faire des insinuations ou des propositions sur la paix à constater ou sur des conditions à en concerter préalablement, [que] vous ne devez pas donner avec empressement là-dedans, ni même y répondre autrement, sinon que vous ne sauriez faire autrement que de m'en faire simplement votre rapport, pour savoir mes intentions là-dessus. Ce qui vous suffira de répondre, sans entrer dans la moindre chose au delà, afin que les ministres de Hanovre n'en puissent faire des micmacs très nuisibles à mes affaires et à mes intérêts.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


10645. AN DEN ETATSMINISTER VON BORCKE.2

Breslau, 6. Januar 1759.

Da Mir berichtet worden ist, dass, nachdem von Meinem Bruder, des Prinzen Heinrich Liebden, einiges Commando Kavallerie unter dem Generalmajor von Aschersleben nach Langensalza und der Orten geschicket worden ist, um aus dem Thüringer Kreise an Prästationen daher noch restirende 200000 Thaler beizutreiben, solches bereits den guten Success gehabt hat, dass davon in wenig Tagen an 123000 Thaler bezahlet sein und das übrige auch binnen ganz kurzer Zeit abgetragen werden wird, so werdet Ihr daraus selbst erkennen, von was vor gutem Erfolg es sei, wenn die Sachen nur mit aller erforderlichen Activité und Ernste betrieben werden.

Weilen aber auch diese Reste mit dem neuen Conventionalquanto von Sachsen keine Gemeinschaft haben, und Ihr also solche mit zu prompter und baldigster Abtragung der erstem Million, so mit Anfang dieses Monates an den Etatsminister von Scblabrendorff zum Behuf der schlesischen Magazine von Euch hieher übermachet werden muss,3 employiren könnet, so hattet Ihr auch darunter nicht die geringste Zeit



1 Bericht von Knyphausen und Michell, London 19. December 1758.

2 Chef des preussischen Feidkriegsdirectoriums in Sachsen.

3 Vergl. Bd. XVII, 413.