<152> [sendeten], um den Feldmarschall Daun zu fragen, ob man ihrerseits solche bezahlen wolle oder nicht. Nicht weniger wäre Ew. Liebden von Mir aufgetragen worden, von gedachtem Feldmarschall eine positive Erklärung zu fordern, ob man ihrerseits wegen des getroffenen Kartells ihre gegebene Parole und gemachte Conventiones, wie es in allen Kriegen unter gesitteten Nationen üblich und wie es alles Völkerrecht erforderte, weiterhin de bonne foi halten und observiren, oder ob man dorten von den Gedanken wäre, davon abzugehen und es zu brechen. Ueber welches alles Ew. Liebden des Feldmarschalls positive und zuverlässige Antwort erwarteten.1

Diesen Brief haben Ew. Liebden dem Feldmarschall Daun nach Münchengrätz zu adressiren.

Friderich.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


10840. AU LIEUTENANT-COLONEL D'O, VICE-COMMANDANT A GLATZ.

Bolkenhain, 4 avril 1759.

Der König dankt für die am 3. April übersandten Nachrichten; er versichert, dass er über den geheimen Correspondenten, von dem d'O bedient wird, Stillschweigen beobachten werde.

Comme il faut que le général-major de Ramin soit déjà aujourd'hui dans votre voisinage, et que le lieutenant-général de Seydlitz soit de même sur les lieux que je vous ai déjà marqués,2 ainsi vous n'aurez rien à appréhender du jour au lendemain. D'ailleurs, quand vous prendrez en considération qu'on a destiné le quartier du maréchal Daun à Münchengrætz, vous en jugerez que l'ennemi ne commencera par ses opérations de demain, mais qu'il faut attendre que ses préparatoires soient faits. Nonobstant cela, vous tâcherez de vous emparer de toutes les denrées et provisions dans la comté tout alentour de Glatz, et cela autant que vous pourrez avoir nécessaire dans la forteresse, pour la subsistance en vivres.

Ici et à Landshut, il n'y a rien à craindre de l'ennemi, qui, au contraire, est sur la défensive et fait faire des abatis.

Federic.

Nach der Ausfertigung im Kaiserl. Königl. Kriegsarchiv zu Wien.


10841. AU GÉNÉRAL DE L'INFANTERIE BARON DE LA MOTTE-FOUQUÉ.

[Bolkenhain,] 6 [avril 1759].

Vous me faites une réponse normande, mon cher ami. Je vous demande s'il y aurait quelque chose à faire chez vous,3 et vous me



1 Die Antwort Daun's, d. d. Hauptquartier Münchengrätz 7. April, ergiebt, dass das Schreiben des Markgrafen vom 4. April datirt war.

2 Vergl. S. 146. Anm. 2.

3 Vergl. Nr. 10835.