<161> à votre rencontre: alors vous sauriez le plus beau coup qui pourra se faire.

Ici je tenterai quelque chose sur les Autrichiens entre ci et la fin de ce mois. Je ne saurais dire à Votre Altesse jusqu'où cela réussira; mais si la fortune bénira mes succès, alors cela me dégagerait de bien d'embarras.

Federic.

Nach dem Concept.


10858. AU SECRÉTAIRE VON DER HELLEN A LA HAYE.

Hellen berichtet, Haag 31. März, secretissime : „J'ai parlé ce matin au prince Louis touchant la commission secrète.1 II me dit qu'il se persuadait de plus en plus que le sujet qu'il avait en vue, serait le plus propre qu'il puisse trouver ici; qu'il avait déjà concerté de loin la façon dont il devait prendre son congé pour un an, sous prétexte d'aller chez lui voir un vieux père; qu'il l'avait déjà fait prévenir de loin qu'il y aurait peut-être moyen de l'employer fort à son avantage; enfin, que lui, prince, le ferait venir chez lui en secret dans la journée d'aujourd'hui ou dans celle de demain matin, pour lui proposer l'affaire même, après l'avoir porté de s'en charger; qu'il se flattait de réussir, et que Votre Majesté aurait lieu d'être content du choix, du savoir-faire de l'officier et de sa prudence. Si le Prince le persuade, il sera à même de partir sans aucun délai.“

Quartier général de Bolkenhain, 10 avril 1759.

Votre rapport du 31 de mars m'est aujourd'hui bien arrivé, et de la façon que vous me faites espérer, je me flatte à présent d'avoir au plus tôt des nouvelles sur notre officier hollandais. Je souhaiterais même que, pour profiter d'autant plus du temps, cet officier écrivît d'abord de Hollande et avant son départ encore au maréchal comte de Fermor, pour avoir sa permission de faire la campagne en volontaire comme officier hollandais auprès de lui.2

Federic.

Nach dem Concept.


10859. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN ET AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.

Knyphausen und Michell berichten, London 27. März, der französische Feldherr Graf Lally habe die Belagerung von Madras aufgehoben.3

Die Gesandten berichten weiter, dass die Uneinigkeit der Höfe von Turin und Neapel fortdauere,4 dass aber trotz der Bemühungen der Engländer der sardinische Hof aus Besorgniss vor der Eifersucht seiner Nachbarn sich zurückhalte. Briefe aus Frankreich versichern, „qu'on y est, depuis peu, extrêmement satisfait

Bolkenhain, 10. avril 1759.

Le rapport que vous m'avez fait du 27 mars, m'a été rendu, qui ne comprend que la seule bonne nouvelle que les Français ont échoué devant Madras, et que les Anglais se conservent sur Guadeloupe.

Mais, quant à vos nouvelles au sujet du roi d'Espagne, tout comme de Naples et de Turin, ces



1 Vergl. S. 145. 156.

2 In einem P. S. lässt der König für die Zusendung der Leichenpredigt der Prinzessin von Oranien danken.

3 In der Nacht vom 16. zum 17. Februar; vergl. Schäfer a. a. O. Bd. II, Th. I, S. 394.

4 Vergl. S. 114.