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10630. AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL COMTE DE SCHMETTAU A DRESDE.

Breslau, 1er janvier 1759.

J'ai reçu avec votre lettre du 29 décembre celle que le comte de Wolffersdorff1 vous a écrite de Varsovie. J'ai été bien surpris d'y trouver que Wolffersdorff vous marque qu'il s'était acquitté de sa commission aussi fidèlement que sa mémoire l'avait secondé. Comme j'ignore absolument que cet homme ait été jamais chargé de ma part d'aucune commission, vous devez lui répondre incessamment que je ne l'avais chargé ni fait charger jamais de quelque commission ni proposition que ce soit ; que c'était bien sur ses pressantes instances que je lui avais accordé la permission d'aller à Varsovie et d'y dire de sa part tout ce qu'il voudrait, mais qu'il n'avait absolument pas eu quelque commission que ce soit de ma part. Que, pourvu qu'il s'était pris autrement, et qu'il avait avancé là quelque chose de ma part, qu'il en avait agi absolument à mon insu, et que je lui donnerais hautement le démenti et m'en inscrirais à faux. Que, si sa cour avait envie de faire des propositions à moi, cela dépendrait d'elle, et que je les écouterais, mais qu'elle n'avait à s'attendre du tout de ma part. Voilà ce que vous devez lui répondre naturellement et sans perte de temps.

Federic.

Je n'ai point chargé cet homme de négocier, et il lui faut donner un démenti formel.

Nach dem Concept. Der Zusatz nach Abschrift der Cabinetskanzlei, in der Ausfertigung eigenhändig.2


10631. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A BERLIN.

Finckenstein berichtet, Berlin 28. December, auf das Schreiben des Königs vom 22. December:3 Es sei jetzt ein günstiger Augenblick, um in Stockholm zu Gunsten Preussens zu wirken. Der König möge eine von Finckenstein vorgelegte Denkschrift, wenn sie ihm geeignet erscheine, seiner Schwester, der Königin Ulrike, chiffrirt übermitteln, etwa durch den hessischen Agenten in Stockholm. Nach der Denkschrift sollte der König von Schweden in einer vorher

Breslau, 1er janvier 1759.

J'ai reçu votre rapport du [28]4 décembre. Je vous répète encore que je trouve votre idée touchant les affaires de Suède parfaitement bonne; malgré cela je ne saurais rien faire de ce que vous me proposez à ce sujet, vu que je ne ferais autre chose que de rendre malheureuse ma sœur la Reine ou d'augmenter ses embarras et cha-



1 Der chursächsische Oberjägermeister Graf Karl Ludwig von Wolffersdorff.

2 Die Ausfertigung, nach der das Schreiben bei Preuss (Friedrich der Grosse, Urk.-B. II, S. 18) gedruckt ist, war nicht zu erlangen (vergl. schon Bd. XVII, S. 261. Anm. 3).

3 Vergl. Bd. XVII, 432.

4 In der Vorlage verschrieben: 18.