<213> de Kœnigshof, qui fait le gros corps. Dix régiments russes sont en marche vers la Poméranie, pour faire le siège de Colberg, contre lesquels mon général Manteuffel marche en avant.

Pour moi, je veux voir de quel côté cela se déclarera, pour leur tomber sur le corps en force avec une grosse masse, et si mon frère sera heureux en son entreprise, cela me donnera moyen de porter un bon coup sur eux et de tourner en suite de ce côté où il le sera nécessaire pour le bien de nos affaires.

Federic.

Nach dem Concept.


10929. AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL COMTE DE SCHMETTAU A DRESDE.

[Landshut,] 8 mai [1759].

Der König dankt für die Nachrichten im Bericht vom 6. Mai.

Vous avez sûrement pris le bon parti pour votre défense, et le feu vous défendra plus efficacement que force de troupes.1 Si, en attendant, l'ennemi, devait venir en grande force de ce côté-là, nies mesures seront prises en sorte que je détacherai d'abord là où il sera nécessaire, soit vers la Lusace, soit même vers vous.

Federic.2

Nach dem Concept.


10930. AU LIEUTENANT-COLONEL D'O, VICE-COMMANDANT A GLATZ.

[Landshut, mai 1759.]3

Je compte bien qu'il aura communiqué ses nouvelles au général Fouqué. Je dois l'avertir, d'ailleurs, qu'un bruit vague se répand ici que Daun se prépare de marcher par Gitschin vers la Lusace; que peut-être il trouvera moyen d'approfondir si cela est fondé; que ce qui me cause des soupçons, ce sont les redoutes et retranchements sans fin dont les Autrichiens fortifient les passages de la Silésie en Bohême.

Federic.

Eigenhändige Weisungen zur Antwort; auf der Rückseite des Berichts von d'O , Glatz 7. Mai.



1 Vergl. Nr. 10919.

2 Auf der Rückseite eines Berichts von Zieten, d. d. Rudelstadt 7. Mai, finden sich folgende Weisungen zur Antwort: „Er nimmt recht gute Mesures. Wenn wir auch sollten zusammenstossen, thut nichts, wenn einige Escadrons Husaren zurückbleiben. Zeitungen sind das wichtigste.“

3 Die auf Grund der obigen Weisungen aufgesetzte Ausfertigung (im Kriegsarchiv zu Wien) datirt vom 8. Mai. In einem Schreiben an d'O vom 9. Mai äussert der König, ohne Zweifel habe der Feind Absichten, aber vor den ersten Tagen des Juni werde er mit der Ausführung nicht beginnen. In einem Schreiben vom 10. wird d'O mitgetheilt, nach Aussage der Deserteure sei Daun's Hauptquartier in Königshof; der König fügt eigenhändig hinzu: „Vous n'avez rien à craindre à présent d'un siège.“ [Wien, Kriegsarchiv.]