<247> confirmations; car il n'est pas possible de pénétrer ni de trouver aucune bonne raison de quelle puissance, telle qu'elle puisse être, la Suisse aurait à craindre quelque chose. Enfin, tout considéré, il n'y a pas moyen à imaginer jusqu'ici quelque bonne raison qui saurait mener la Suisse de procéder à une telle démarche.

En attendant, vous avez bien fait de me communiquer la nouvelle, sur laquelle vous pourrez cependant prêter quelque attention encore, pour pénétrer au moins ce qui aura pu donner occasion à la débiter.

Federic.

Nach dem Concept.


10973. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A BERLIN.

Landshut, 22 mai 1759.

Les deux rapports que vous m'avez faits du 19 de ce mois, m'ont été bien rendus, et je ne saurais qu'applaudir que vous avez pris sous main les arrangements nécessaires en cas de besoin, à l'occasion de la dernière marche d'un corps autrichien dans la Lusace. Pour cette fois-ci, que cette troupe ennemie a rebroussé chemin derrière Zittau et dans les montagnes, vous n'en aurez rien plus à craindre.

Je vous remercie des nouvelles que vous avez bien voulu me communiquer de votre correspondant connu,1 mais je ne saurais pas m'empêcher de vous dire que j'ai déjà eu d'autres plus circonstanciées et plus précises; car, pour cette fois-ci, votre correspondant ne s'est pas trop bien expliqué, et que tout me paraît fort mal cousu l'un avec l'autre.

Federic.

Nach der Ausfertigung.2


10974. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

Landshut, 22 mai 1759.

Je ne vous fais cette lettre que pour vous marquer seulement la situation où nos affaires se trouvent actuellement ici.

Les Autrichiens ont fait une invasion avec un corps d'à peu près de 6000 hommes dans la Lusace et ont paru avoir un dessein sur la Marche pour y faire un ravage peut-être jusqu'à Berlin. J'ai pris d'abord mes mesures ici qui les ont obligés de se retirer à Zittau et dans les montagnes. Voilà pourquoi vous n'en devez point être inquiet, car de ce côté-là vous n'avez rien à appréhender. Selon tous mes avis, Daun



1 Ein Schreiben von Münchhausen, d. d. Hannover 15. Mai, über die Operationspläne der Gegner.

2 Ein Schreiben Eichel's an den Minister Finckenstein, d. d. Landshut 24. Mai (das jedoch nicht auf königlichen Befehl aufgesetzt war), betrifft die französischen und österreichischen Declarationen über die in preussische Dienste getretenen sächsischen Officiere. Eichel äussert sich sehr scharf gegen diese Declarationen und stellt dem Minister anheim, sie „bei der occasione der . . . von dem Reichshofrath angemaasseten Cassation der Königssteiner Capitulation der Gebühr mit zu beleuchten“ . [Rep. X. 79. 52.]