<295> Neisse pour vous arrêter de ce côté. Mais que tout cela ne vous embarrasse pas; marchez à Biilow et, joints ensemble, il faut vous porter sur la colonne de l'ennemi, soit à Tannhausen, à Gottesberg ou vers Valenburg.1 La carte de ces contrées sera faite ce soir, et je la vous enverrai d'abord. Retirez le major Haugwitz2 à vous; Ramin pourrait aussi prendre poste à Silberberg, pour être plus à portée de Treskow.3 En un mot, il ne faut point ici prendre le change, nous attacher au projet principal de l'ennemi, tâcher de les faire échouer, et alors de Ville et tous ses gueux fuiront d'eux-mêmes.

Mon pauvre et ancien ami le maréchal de Kalkstein4 vient d'expirer.

Federic.

Nach der Ausfertigung im Kaiserl. Königl. Kriegsarchiv zu Wien. Der Zusatz (von „II faut au moins“ , S. 294, an) eigenhändig.


11049. AU LIEUTENANT-COLONEL D'O, VICE-COMMANDANT A GLATZ.

Reich-Hennersdorf, 5 juin 1759.

Sur la lettre du 4 que vous venez de me faire, je vous dirai que je désire surtout de savoir vers où les 7 régiments qui sont venus de la Haute-Silésie, sont marchés: s'ils restent auprès de Grulich ou s'ils vont à l'armée de Daun, ou ce qu'ils deviendront. C'est sur cet article-là que j'attends votre rapport avec toute l'exactitude possible.

L'ennemi n'a rien changé ici à sa disposition, et il est d'une tranquillité étonnante; je crois que c'est pour nous endormir. Son dessein principal est toujours sur la Basse-Silésie, il y cherchera sa perdition et son malheur; vous n'êtes qu'un accessoire à Glatz sur lequel on compte, si nos affaires tournaient mal; mais l'ennemi en sera pour sa courte honte.

Federic.

Nach der Ausfertigung im Kaiserl. Königl. Kriegsarchiv zu Wien. Der Zusatz eigenhändig.


11050. AN DEN OBERST VON HACKE, COMMANDANTEN VON GLOGAU.

Reich-Hennersdorf, 5. Juni 1759.

Ich habe Euren Bericht vom 4. dieses wohl erhalten und daraus gerne ersehen, dass die Russen erst gegen den 12. dieses zu kommen Vorhabens sind; so werdet Ihr doch noch einige Tage Luft haben. Ich will aber nicht garantiren, dass die Oesterreicher durch die Lausnitz sich nicht herandringen sollten. Das Detachement von Meines Bruders, des Prinzen Heinrich Liebden Armee wird den 8. dieses zu Torgau sein; also wird dieses wohl nicht vor dem 17. dieses zu der Dohna'-



1 Wohl: Waldenburg.

2 Der Major von Haugwitz commandirte die zwei Schwadronen Gersdorff-Husaren, die nach der Grafschaft Glatz gesandt waren. Vergl. S. 259.

3 Vielleicht verschrieben, statt Bülow.

4 Kalkstein war Erzieher des Königs gewesen.