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11074. AU SIEUR DE LA MARCHE COURMON.

De la Marche Courmon ersucht den König in einem Schreiben, Landshut io. Juni, indem er sich auf seine Beziehungen zu der verstorbenen Markgräfin von Baireuth beruft, um eine besondere Audienz, „pour m'acquitter dune commission dont le baron de Gleichen, ministre de Baireuth à la cour de France,1 m'a chargé auprès de Votre Majesté“ .

Reich-Hennersdorf, 11 juin 1759.

J'ai vu par votre lettre du 10 de ce mois ce que vous avez bien voulu m'y exposer d'une commission dont vous êtes chargé pour moi, et je vous prie de vous rendre ici sans éclat vers les 5 heures du soir. Le conseiller privé Eichel vous fera conduire chez le capitaine de Wendessen qui a ordre de m'annoncer votre venue, dès que vous serez arrivé chez lui, et de vous introduire chez moi.

Federic.2

Nach der Ausfertigung.


11075. AN DEN GENERALLIEUTENANT VON TRESKOW, COMMANDANTEN VON NEISSE.

[Reich3]Hennersdorf, . . . Juni 1759.

Ich gebe Euch auf Euren Bericht vom 10. dieses hiermit in Antwort, dass, was sich hier decidiren wird, jederzeit [den] Ausschlag in Oberschlesien geben muss, und [habe] Ich übrigens Mühe zu glauben, dass das de Ville'[sche] Corps in Oberschlesien die nöthige Subsistance [haben] werde.

Friderich.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin.


11076. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

[Reich-Hennersdorf, 11 juin 1759.]4

Chiffre, mon frère Henri!

Je comprends très bien ce que vous me dites,5 et c'était pour éviter précisément ces dangereuses conséquences, que le prince Ferdinand



1 Vergl. S. 77.

2 Eichel schreibt, Landshut 12. Juni, auf Befehl des Königs an den englischen Gesandten Mitchell: der junge Franzose de la Marche Courmon, der den Herrn d'Aubrys (vergl. Nr. 11073) als Cicerone begleitet und für einen Kammerherrn des Markgrafen von Baireuth sich ausgegeben habe, sei auf sein Gesuch am 11. vom Könige in Audienz empfangen worden, „mais à ce quelle [Sa Majesté] m'a fait mander par le sieur Coper, il n'a point trouvé cet homme pour ce dont il se qualifie, mais l'a pris plutôt pour un aventurier, qui apparemment avait eu quelque mauvaise affaire en France, et contre lequel on avait obtenu une lettre de cachet, et dont le but visait à présent de se faire quelque protection hors de la France. Sa Majesté se persuade d'ailleurs qu'à cette raison cet homme avait induit le pauvre d'Aubrys de venir ici solliciter une affaire de laquelle personne ne se mêlerait, uniquement pour pouvoir faire le voyage aux dépens d'Aubrys. C'est pourquoi Sa Majesté veut que je dois la débarrasser dudit Courmon“ . [Ausfertigung im British Museum zu London.]

3 Der Rand abgefressen. Vergl. S. 164. Anm. 1.

4 Das Datum von Cöper zugesetzt.

5 Prinz Heinrich hatte, Planitz 5. Juni, geschrieben: „Je crains pour le prince Ferdinand. Toute l'armée du prince de Deux-Ponts peut tomber sur lui.“ Daun und die Russen würden keinen Schritt thun, „qui ne soit extrêmement mesuré; ce qui pourrait aussi donner le temps à l'armée de l'Empire de se porter sur le prince Ferdinand ou d'aller en Bohême se joindre au général Gemmingen“ .