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11102. AU SECRÉTAIRE VON DER HELLEN A LA HAYE.

Mellen berichtet, Haag 9. Juni, man glaube, Prinz Ferdinand werde gegen einen der von den Franzosen besetzten Plätze am Niederrhein einen Schlag versuchen, um Hessen zu erlösen und Contades zum Rückzug zu nöthigen.

Hellen berichtet ferner, der französische Gesandte Graf Affry habe den holländischen Staatsmännern erklärt, der französische Hof werde Landungen an der brittischen Küste unternehmen;1 doch seien religiöse Absichten dabei nicht im Spiel; es handele sich durchaus nicht darum, den Prätendenten2 hineinzuziehen. Dieser Zusatz ist, wie Hellen meldet, gemacht, um den Holländern einen Vorwand zu bieten, die Hülfsleistung, die die Engländer etwa fordern würden, abzulehnen.

Reich-Hennersdorf, 18 juin 1759.

J'ai reçu la dépêche que vous m'avez faite du 9 de ce mois; sur laquelle je suis bien aise de vous faire observer que, selon mes nouvelles touchant le dessein du prince Ferdinand de Brunswick, je dois juger qu'il ait changé de plan d'opérations par des raisons très fondées et solides; reste à en apprendre les succès, ce qu'il faut que nous attendions du temps.

J'attends que vous continuerez à me mander quelles impressions la déclaration du sieur Affry aux ministres de la République fera sur ceux-ci et quelle résolution ils prendront à ce sujet.

Je vous remercie de la copie d'une lettre de France que vous m'avez faite,3 et vous me ferez plaisir de continuer à vous appliquer de m'envoyer encore de pareilles pièces intéressantes.

Federic.

Nach dem Concept.


11103. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

Reich-Hennersdorf, 18 juin 1759.

Comme je viens d'avoir la copie d'une lettre secrète assez intéressante, écrite de Paris du 29 de mai, qu'on m'a communiquée en grande confidence,4 je n'ai point hésité de vous en faire part par la copie ci-close en forme d'apostille,5 afin que vous voyiez au moins quelle est à présent la situation des affaires en France. Je me flatte, mon cher frère, que vous voudriez bien m'en garder le secret, d'autant plus qu'elle m'est venue de bon lieu dont je pourrai tirer encore d'autres avis intéressants, et que cette lettre cadre d'ailleurs assez avec nombre d'avis qui me viennent d'autre part.

Je joins encore un rapport de Ratisbonne de mon ministre résident à la Diète de l'Empire, selon lequel, s'il accuse juste, nous verrons bientôt toute l'armée des Cercles fondue et écroulée de soi-même.6



1 Vergl. S. 305.

2 Karl Eduard Stuart.

3 Vergl. Nr. 11103.

4 Vergl. Nr. 11102.

5 Die „Apostille“ ist abgedruckt bei Schöning, Der Siebenjährige Krieg, Bd. II, S. 91. 92. Da die Mittheilungen nur mit unwesentlichen stilistischen Aenderungen bei Schöning gedruckt sind (nicht mit so zahlreichen Fehlern wie die Briefe an Prinz Heinrich), so konnte auf einen Wiederabdruck hier verzichtet werden.

6 Der Plotho'sche Bericht liegt nicht bei. Doch findet sich an anderer Stelle unter den Papieren des Prinzen Heinrich ein Extract aus dem Berichte Plotho's, d. d. Regensburg 7. Juni; dieser „Extract“ bildete höchstwahrscheinlich die obige Beilage. Nach demselben waren die Reichsstände, selbst die österreichisch gesinnten, abgeneigt, neue Römermonate zu verwilligen, ohne welche die Reichsarmee ohnmöglich bestehen und ferner agiren könne. „Es wird aller Vermuthung nach die sogenannte Reichsarmee bald in sich selbst gänzlich vergehen müssen.“