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J'espère de pouvoir vous mander' bientôt quelque bonne nouvelle, pas d'ici, mais d'ailleurs;1 donnez-vous patience, nous dérangerons encore une fois les projets de nos ennemis et, s'il plaît au Ciel, nous nous tirerons de ce dangereux pat avec honneur.

Adieu, mon cher, je vous embrasse.

Federic.

Nach der Ausfertigung im Kaiserl. Königl. Kriegsarchiv zu Wien. Eigenhändig.


11126. AU LIEUTENANT-COLONEL D'O, VICE-COMMANDANT A GLATZ.

Reich-Hennersdorf, 24 juin 1759.

J'ai reçu votre rapport du 23 de juin, et je vous remercie des nouvelles que vous continuez à m'y donner de l'ennemi. Je pense que vous avez grande raison de ne point juger les Autrichiens pour aussi forts qu'ils se donnent; car en comptant les régiments et en calculant le nombre selon le rapport des déserteurs, Daun peut avoir tout au plus 60 à 70000 hommes dans son armée, Laudon peut être fort d'à peu près de 22000, Beck de 8000, Harsch de 12000, de Ville de 25000 et Jahnus de 5000 hommes, de façon qu'il y a espoir que leurs projets pourront encore être dérangés. J'ai peine à croire qu'ils voulussent percer ici par Braunau en Silésie, cela paraît quasi incroyable; et, au cas qu'ils le tentassent, ils pourraient bien s'en trouver très mal.

Vous ne laisserez pas d'avertir le général de Fouqué de tout ce qui vous entrera, et de m'écrire jusqu'aux moindres circonstances qui parviendront à votre connaissance.

Federic.

Nach der Ausfertigung im Kaiserl. Königl. Kriegsarchiv zu Wien.


11127. AN DEN GENERALLIEUTENANT VON TRESKOW, COMMANDANTEN VON NEISSE.

[Reich-]Hennersdorf, . .Juni 17[59].2

Ich habe Euren [Be]richt vom 23. Juni erhalten, und müssen wir uns nicht [da]ran kehren, dass die Oesterreicher Cosel einschliessen, um [so] weniger, da diese Festung dadurch nichts risquiren kann. [Des] Feindes Intention gehet gewiss dahin, Mich von hier [hin]weg zu ziehen; aber Ich denke Euch in kurzem gute [Zei]tung mitzutheilen.



1 Vergl. S. 351.

2 Der Rand abgefressen; vermuthlich vom 24. zu datiren.