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Es hat nichts zu sagen mit alle die Fanfaronnaden der Oestreicher.

Friderich.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin. Der Zusatz eigenhändig.


11128. AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL COMTE DE SCHMETTAU A DRESDE.

Reich-Hennersdorf, 24 juin 1759.

Je vous remercie des nouvelles que vous me donnez par votre lettre du 22 de ce mois, et je suis d'avis qu'au cas même que le duc de Broglie se joignît avec son armée aux troupes des Cercles, cela ne pourrait se faire que fort tard, lesdites troupes manquant de vivres, d'argent et en un mot de tout, de sorte qu'elles ne pourront sûrement pas être remises en train de sitôt. Au reste, il m'est étonnant que je n'entende rien relativement aux opérations du prince Ferdinand; mandez-moi ce que vous en apprendrez.

[Federic]

Nach dem Abdruck bei Preuss. a. a. O. Bd. II, S. 39.1


11129. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

Reich-Hennersdorf, 25 juin 1759.

Votre dernier rapport dans lequel vous me mandez les nouvelles qui vous sont entrées de la Westphalie, m'est bien parvenu, et je puis vous dire que l'avant-garde de Dohna est aujourd'hui à Meseritz; je compte que le premier corps des Russes qui se trouve à Posnanie, sera expédié avant la fin de ce mois. Il y en a un autre à Kalisch, auquel il faudra que Dohna dise un mot, s'il ne se retire pas de lui-même. Il y en a encore un troisième qui est entre Thorn et Posnanie. Ces trois corps font ensemble 40000 hommes, le plus fort n'est que de 20000, de sorte qu'il y a tout lieu de croire que Dohna en viendra facilement à bout ou les renverra au delà de la Vistule. Cette expédition peut être finie en quinze jours ou en trois semaines au plus tard, et dès lors la plus grande partie de cette armée sera à ma disposition. Je ne crains que pour le prince Ferdinand;2 s'il lui arrive un malheur, je vous avoue que je ne prévois point comment on pourra le redresser; et j'attends le moment que Daun sera instruit de l'expédition contre les Russes, pour voir quel parti il prendra. S'il persévère dans son inactivité, les Russes crieront terriblement contre lui et lui attribueront tous leurs malheurs, quoiqu'il soit sûr qu'il ne dépend pas de lui de les assister.



1 Ebenda S. 40 und S. 39 Schreiben an Schmettau vom 25. und 26. Juni.

2 Vergl. S. 34S.