<377> agiren soll, Ich zuvörderst präcise wissen muss, wo der Feind seine Corps gelassen, und wie und wo er diejenigen distribuiret hat, so von ihm noch in hiesigen Gegenden stehen geblieben, damit Ich Mich darunter nicht betrüge. Die Zeitungen, die Ich von Euch, von Seydlitz und von d'O bekomme, müssen sich einander controlliren, und gedenke Ich endlich die Wahrheit dadurch zu erfahren, und werde Ich Euch dasjenige, so Ich von beiden erfahren werde, gleich zu wissen thun. So viel ist unterdessen gewiss, dass Daun und Fermor sich zusammen concertiret haben, um den 10. dieses ihre Operations anzufangen.

So eben erhalte Sein zweites Schreiben, worvor ich danke. Laut alle diese Nachrichten so gehet es auf Greifenberg zu; ich rücke mir nicht, bevor ich nicht recht klar in Daun seinen Desseins sehe.

Friderich.

Nach der Ausfertigung im Wedell'schen Familienarchiv zu Ludwigsdorf in Schlesien. Der Zusatz eigenhändig.


11160. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

[Reich-Hennersdorf, 3 juillet 1759.]1

Chiffre au prince Henri!

J'apprends à présent avec certitude que Daun est marché avec son armée vers Zittau; Laudon est à Friedland, Beck à Arnau, Harsch avec environ 20 000 hommes à Jaromirz et Jahnus avec 2000 au royaume de Silva,2 de Ville à Weidenau avec 12000 hommes.

Je vous dirai ce que je juge de tout ceci. Je crois que Daun avec son gros canon est obligé de prendre la route de Zittau, parceque les autres chemins sont impraticables pour sa pesante artillerie. S'il voulait faire un détachement vers l'Électorat,3 il ne pourrait y aller en force, faute de pouvoir tramer les provisions de bouche avec lui; s'il veut aller à Dresde, on brûle : il faut donc qu'il veuille tourner vers Gœrlitz et entrer par là en Silésie, comme s'en sont expliqués quelques généraux indiscrets en Bohême. On dit qu'il veut marcher sur Liegnitz, tout comme l'année 57.

Pour que vous soyez informé de ce que je peux faire, je vous dirai que, s'il faut — comme je le prévois — que je quitte ce poste-ci, j'y mettrai Fouqué entre ses redoutes,4 et je marcherai à Læhn; si Daun vient à Gœrlitz, je l'observerai, et j'attendrai qu'il entre en Silésie, où je voudrais le laisser sortir des montagnes, pour le combattre. S'il tourne vers Dresde, j'entre en Lusace, pour m'opposer à ses desseins; s'il veut marcher vers la Marche, je me mets à son dos et l'obligerai a combattre à l'endroit qu'il me plaira.

Voilà des idées générales. Je ne saurais vous garantir du succès,



1 Das Datum nach der Ausfertigung.

2 Vergl. S. 373. Anm. 1.

3 Die Mark Brandenburg.

4 Vergl. S. 3S0. Anm. 1.