<40>hindern, sondern auch das, was davon bereits zusammengebracht, ruiniren könnten.

Ich habe Euch dieses alles deshalb umständlich communiciren wollen, damit Ihr überleget und allenfalls Eure Partie nehmet, ob Ihr meinet, von denen obstehender Maassen angelegten Magazinen diejenigen, so davon zunächst an Meinen Grenzen seind, überfallen und ruiniren zu können; welches, wenn es geschehen könnte, Mir ganz lieb sein würde.

Friderich.

Nach dem Concept.


10677. AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL COMTE DE SCHMETTAU A DRESDE.

Breslau, 22 janvier 1759.

Je vous sais parfaitement gré de l'attention avec laquelle vous continuez de m'informer de ce que vous venez d'apprendre des différents mouvements des troupes ennemies en Bohême, en conséquence de votre lettre du 19 de ce mois.1 Portez toute votre attention pour être exactement informé et avec toute la promptitude possible de ce qui se passera de ce côté-là à ce sujet, qui m'est de la dernière importance pour en être bien instruit, et quant aux dépenses que vous ferez en espions pour cela, et que vous ne ménagerez, je vous en tiendrai compte. Il pourrait bien arriver, si l'ennemi se jette là avec toutes ou la plus grande partie de ses forces, que je serais obligé d'y envoyer des troupes d'ici ; et comme vous savez que le chemin d'ici jusque là n'est pas de quelque peu de jours, veillez d'une grande attention sur tout, afin de m'avertir à temps pour que je sache faire mes arrangements à propos et au temps juste.

J'approuve, au reste, que vous communiquez de tout cela avec mon frère Henri, ce que vous ferez également au prince Ferdinand de Brunswick, à qui je fais d'abord communiquer ce que vous m'avez appris.

Federic.

Nach dem Concept.


10678. AU FELD - MARÉCHAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK.

Breslau, 22 janvier 1759.

En conséquence de ma dernière lettre,2 j'ai cru bien faire de communiquer à Votre Altesse ce que les lettres du lieutenant-général comte de Schmettau viennent de m'apprendre encore.3 II me marque qu'un de ses émissaires, homme sûr, qu'il avait détaché du côté de Pilsen, lui a assuré à son retour que, selon le dire de tout le monde en Bohême, l'armée ennemie était en mouvement, et que lui, émissaire, avait rencontré le 14 janvier 4 régiments d'infanterie et 2 de cavalerie avec



1 Vergl. Nr. 10678.

2 Vergl. S. 35. Anm. 4.

3 Vergl. Nr. 10677.