<413> sous le prince de Württemberg. Il suffira donc que vous détachiez de votre côté Finck avec 8 à 10000 hommes, en lui enjoignant qu'au cas que les Autrichiens persistassent dans leur marche, dont je vous ai averti hier, il devait les suivre sur le pied.

Au reste, Hadik ne présumera, pour sûr, pas de s'emparer de Dresde, et il vous sera, par conséquent, libre de vous tourner avec le reste de votre armée, soit du côté de Chemnitz ou là où vous le trouverez convenable.

Les opérations du prince Ferdinand n'ont point lieu de me plaire, et je puis bien vous dire qu'après l'affaire de Bergen il me semble que la tête lui tourne un peu.

J'ai été reconnaître aujourd'hui. La grande armée a passé, sa gauche à Lauban, le long des hauteurs par où j'ai fait ma retraite.1 Laudon y était cette après-dînée, mais un prisonnier assure qu'il marchera la nuit. Je m'en rapporte, au demeurant, au chiffre. En vous embrassant de tout mon cœur,

Federic.

Nach dem Concept; der Zusatz eigenhändig auf der im übrigen chiffrirten Ausfertigung.


11220. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

Au camp de Schmottseifen, [17]2 juillet 1759.

Dans ce moment, je viens de recevoir votre lettre du 153 de ce mois. Tout va ici à merveille; si Finck est à portée de faire une marche par Priebus, cela suffît aujourd'hui. L'aile gauche des Autrichiens est venue occuper les hauteurs de Lauban, et demain, à ce que tout le monde assure, Laudon doit marcher.4 II doit positivement passer par Krossen, pour se joindre aux Russes.

Je vous avoue que je ne suis guère en état de faire des détachements; malgré cela, j'ai été obligé d'envoyer ie prince de Württemberg avec 6000 hommes, en cas que Laudon veuille entreprendre de ce côté-là. Sans qu'on y ait joint d'autres troupes, nous l'expédierons



1 Vergl. bei Tempelhoff Bd. II, an der vorher S. 404. Anm. 4 genannten Stelle.

2 In der Vorlage „iS“ ; nach einer Notiz von Cöper vom 17. zu datiren.

3 Auf einem Bericht des Obersten von Kleist, des Commandeurs der grünen Husaren, d. d. Gomich 15. Juli (wohl „Gamig“ , südöstl. von Plauen, wo Prinz Heinrich am 15. sein Hauptquartier hatte) — enthaltend die Meldung, dass er aus desertirten Ungarn eine neue Schwadron errichtet habe, und dass bei der überaus starken Desertion der Ungarn noch drei weitere gleiche Schwadronen von je 100 Mann gebildet werden könnten — auf diesem Bericht finden sich die Weisungen zur Antwort: „Ich approbire seine Anstalten sehr; wenn er auch die Oesterreicher auf 500 Mann bringen könnte, Ich wollte lieber, dass man die alte Escadrons mit verstärkte, so könnten sie doch immer herausgezogen werden“ , [D. h. die Ungarn, um besondere Streitereien und Unternehmungen ihnen aufzutragen.]

4 Vergl. auch an Schmettau vom 17. Juli bei Preuss, a. a. O. S. 42.