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11249. AN DEN REGIERENDEN HERZOG VON BRAUNSCHWEIG.

[Im Lager bei Schmottseifen, Juli 1759.]

Bis dato hat sich hier nichts decidiret, die Armeen stünden fast unbeweglich gegen einander. So lange wie sich hier nichts decidiret hätte, begriffe er wohl, dass wir nicht im Stande, auf der westphälischen Seite Succurs zu schaffen. Aber Ich dächte, sobald es sich zur Decision anlassen würde, alsdann wohl zwei, drei Coups auf einander folgen würden, und da wäre nichts anders drauf, als dass man die Évènements mit Geduld abwartete.

Weisungen [Bleinotizen] für die Antwort, auf der Rückseite des Schreibens, d. d. Braunschweig 16. Juli.1


11250. AU GÉNÉRAL DE L'INFANTERIE BARON DE LA MOTTE-FOUQUÉ.

Au camp de Schmottseifen, 21 juillet 1759.

Le général Laudon est retourné à l'armée autrichienne, et le prince de Württemberg est revenu à Bunzlau. Selon mes nouvelles, l'armée autrichienne manque de fourrages, parcequ'elle fourrage le vert. La contrée où elle se trouve, n'est pas assez abondante pour qu'elle puisse y subsister longtemps; ainsi je crois qu'en prenant encore huit jours de patience, leur grand train de chevaux les obligera de décamper. On prélude déjà de la Landskrone. Dès qu'ils se retireront ici, j'enverrai d'abord un bon détachement pour donner la chasse à vos voisins de Friedland.

Voilà tout ce que je puis vous dire jusqu'ici de ce qui se passe de ce côté. L'ennemi ne vous attaquera point, ni ne viendra à moi, tant que nous resterons dans la position actuelle; mais il faut se tenir ensemble, et nous n'osons point détacher.

Federic.

Nach der Ausfertigung im Kaiserl. Königl. Kriegsarchiv zu Wien.



1 Auf einem Schreiben, Braunschweig 15. Juli, finden sich Weisungen zu einer „reponse bien obligeante“ in Betreff der Grenzstreitigkeiten zwischen dem braunschweigischen Amte Calvörde und den benachbarten altmärkischen Gebieten. Die Ausfertigungen der königlichen Schreiben sind bei dem Brande des braunschweiger Schlosses 1830 zu Grunde gegangen.