<436> ihnen gegen Dohna stehen müsse. Ich bin täglich vermuthen, dass es zu einer Affaire mit denen Russen kommen werde. Der Generallieutenant von Wedell wird nunmehro bei der Dohna'schen Armee bereits angekommen sein.

Ich habe die Ordre nach Breslau gestellet, Euch von da aus ein Bataillon, da in Breslau nicht mehr von der Garnison gemisset werden kann, nach Glogau zu schicken. Schlagen unsere Leute die Russen, so habt Ihr keinen Suceurs nöthig ; werden die unseren, welches Gott verhüte, geschlagen, so könnet Ihr ein paar Bataillons von der Dohna'schen Armee in Glogau hineinziehen. So viel Mir übrigens wissend, so marschiret die russische Armee in zwei Corps, und könnten sie also, wenn wir nur davon zu profitiren wüssten, tüchtige Schläge bekommen.1

Friderich.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstahs zu Berlin.


11259. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

Au camp de Schmottseifen, 22 juillet 1759.

Je ne vous écris ces lignes que pour vous dire, à la suite de nia lettre d'aujourd'hui,2 qu'au cas que nous soyons obligés d'envoyer quelque chose contre les Russes, votre jonction avec le prince de Württemberg pourra se faire le plus commodément à Hainau; je crois que peut-être nous aurons demain des nouvelles de ce qui se passe chez les Russes.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


11260. AU GÉNÉRAL DE L'INFANTERIE BARON DE LA MOTTE-FOUQUÉ.

Au camp de Schmottseifen, 22 juillet 1759.

L'ennemi a détaché aujourd'hui le général Beck avec 4000 hommes pour Neustadt. Comme je suppose qu'il marchera de là à Trautenau, je fais partir d'ici ce soir un détachement qui relèvera Krockow à Hirschberg, et Krockow marchera la nuit avec son détachement, à savoir 3 bataillons d'infanterie et 2 escadrons de hussards,3 pour occuper le poste de Landshut et vous donner, en cas que cela se puisse faire, la facilité de marcher avec tout votre corps pour attaquer et déranger l'ennemi. Vous pourrez au moins lui venir à dos et lui couper les subsistances du côté de la Bohême, ou peut-être pourrez-vous tomber



1 Am 23. schreibt der König an Hacke, nachdem der Generallieutenant von Wedell bei der Dohna'schen Armee angekommen, werde sich alles daselbst bald ändern, „indem er die Sachen dorten gewiss mit mehr Ueberlegung und Vigueur, als leider bis dato nicht geschehen ist, führen wird“ . Am 24. schreibt der König, es sei unmöglich, „dass man aller Orten die Grenze gegen die feindliche Plünderungen decken könne“ .

2 Nr. 11257.

3 Vergl. Nr. 11 256.