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11270. AU GÉNÉRAL DE L'INFANTERIE BARON DE LA MOTTE-FOUQUÉ.

Au camp de Schmottseifen, 24 juillet 1759.

J'ai bien reçu vos deux rapports du 23 de juillet. Tant que vous tenez Landshut, il est impossible que l'ennemi fasse des progrès en Silésie. Si 5 bataillons restent auprès de Landshut, vous pourriez facilement marcher avec 18 et vous poster entre Konradswaldau et Friedland, vous rendre maître en même temps du poste de Friedland, pour enlever les troupes ennemies qui y sont, et leur intercepter leurs convois, de quel côté que ce soit. Si ces gens-là sortent tout-à-fait des montagnes, il sera toujours temps de leur tomber sur le corps; mais à présent il y a tant de choses dans une crise qu'il faut attendre qu'il y ait une décision chez les Russes, avant que de donner sur les oreilles à ces gens-ci, à moins qu'ils ne deviennent téméraires et se mettent tout-à-fait dans la plaine. En ce cas-là, je verrai s'il y a moyen de faire d'ici un petit détachement et de marcher alors sur eux pour les battre d'importance.

Quant à la liste des troupes ennemies que vous m'avez envoyée, elle n'est pas tout-à-fait juste. Car déjà les régiments de cavalerie saxonne ne sont-ils qu'à 4 escadrons? Du régiment de Toscane, il n'y a qu'un bataillon qui soit là-bas. Mais j'examinerai toute cette liste avec attention, et je vous écrirai ce qui en est vrai ou faux.1

Federic.

Nach der Ausfertigung im Kaiserl. Königl. Kriegsarchiv zu Wien.


11271. AN DEN GENERALLIEUTENANT PRINZ FRIEDRICH EUGEN VON WÜRTTEMBERG.

Im Lager bei Schmottseifen, 24. Juli 1759.

Ew. Liebden Schreiben vom 23. dieses, auch das mit Crayon geschriebene Billet,2 habe Ich wohl erhalten; dieses letztere, da es beinahe ganz effaciret gewesen, habe Ich nicht recht lesen, noch dessen Einhalt ersehen können. Was die in Dero Schreiben angeführte Deserteurs betrifft, so müssen dieselbe Ew. Liebden nicht allerdings die Wahrheit gesaget haben, indem, wie Mir nicht anders wissend, Bautzen noch mit unsern Leuten besetzet ist; Laudon hat auch nur 2 bis 3000 Kroaten nebst ein paar Tausend Kavallerie zu seinem Corps bei sich. Ich referire Mich auf Meine beide gestrige Schreiben an Ew. Liebden, und belieben Dieselbe nur, zu verhindern, dass der Feind nicht Posto in Schlesien fasse; wobei aber Ew. Liebden Sich nicht aventuriren noch zu weit abgehen müssen; nur muss dem Feind nicht gestattet werden,



1 Vergi. Nr. 11273.

2 Ein mit Blei geschriebener Bericht auf einem kleinen Octavzettel. Das Datum lautet „en marche à Lorenzdorf, 23 juillet à 8 heures et demie“ . Vergl. S. 396. Anm. 3.