<478> sur elle. Ce que je souhaite présentement le plus, c'est de pouvoir vous mander en peu des nouvelles satisfaisantes d'ici.1 Je vous prie de vous donner là-dessus quelque peu de patience, puisqu'il faut de toute nécessité que je fasse encore préalablement quelques arrangements, avant de pouvoir en venir à mon but.

J'ai regagné la communication avec Küstrin; à présent, il s'agit de préparer tout ce qui sera nécessaire pour pouvoir approcher l'ennemi et lui livrer bataille.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.


11328. AU FELD-MARÉCHAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK.

Wulkow, 8 août 1759.

J'ai eu la satisfaction de recevoir la lettre de Votre Altesse du 4 de ce mois, et je me flatte de vous renvoyer Bülow2 avec de bonnes nouvelles. Vous trouverez présentement que mes avis n'ont point été mauvais, et qu'on peut fort bien battre une armée plus forte avec une autre qui l'est moins, quand il y a à la tête de la dernière un bon général. Je conseille maintenant à Votre Altesse de battre le fer, pendant qu'il est chaud. Pour moi, je suis ici dans le travail de l'enfantement. Comme j'ai encore beaucoup à faire, Elle ne trouvera pas mauvais que je ne Lui en dise pas davantage pour cette fois-ci.

Der Adjutant des Prinzen, Hauptmann von Bülow, wird zum Major und der zweite Adjutant, Lieutenant von Derenthal, wird zum Hauptmann ernannt; der König beglückwünscht den Prinzen zu den über den Feind davongetragenen Vortheilen.

Federic.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin.


11329. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A BERLIN.

[Wulkow,] 8 [août 1759].

Si vous entendez tirer demain, ne vous en étonnez pas, c'est la réjouissance pour la bataille de Minden. Je crois que je vous lanternerai encore quelques jours; j'ai beaucoup d'arrangements à prendre, je trouve de grandes difficultés à surmonter, et il faut sauver la patrie, non pas la perdre. Je dois être plus prudent et plus entreprenant que



1 Aehnlich am 7. aus Wulkow, an den Prinzen Ferdinand von Preussen. Der König schreibt dem Prinzen ferner, er möge nicht fürchten, mit seinen Briefen ihm lästig zu fallen, „plutot serai-je charmé d'en recevoir toujours de votre part et principalement de celles qui me confirment le rétablissement de votre précieuse santé“ . [Ausfertigung im Königl. Hausarchiv.] Vergl. auch S. 334.

2 Der Adjutant des Prinzen, der die Nachricht vom Siege bei Minden überbracht hatte.