<499>pedition. Nach itzigen Umständen, glaubte Ich, würde wohl der Anfang bei Wittenberg sein müssen, und wünschete wohl, dass er schon Geschütz aus Magdeburg hätte,1 damit, wann die Surprise nicht gelinget, er es2 doch wegnehmen könnte. Die Bataillons aus Wittenberg überliesse seiner Disposition, um sie wieder in Wittenberg als Garnison zu legen. Aber weiln in der Garnison Leute von Fermeté sein müssten, möchte einen Officier bei die Bataillons choisiren, so ferme, aber capable wäre, welcher sich nicht zu Pardon ergebe. Ich dächte, der Prinz Ferdinand würde mit ehestem ein Detachement gegen Merseburg schicken.

Weisungen [Bleinotizen] für die Antwort; auf der Rückseite des Berichts von Wunsch, d. d. „Auf dem Marsche nach Cummersdorf 24. August.3


11367. AU FELD-MARÉCHAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK.

Fürstenwalde, 24 août 1759.

J'ai eu la satisfaction de recevoir la lettre de Votre Altesse du 19 de ce mois, et je ne saurais que vous féliciter de tout mon cœur de tous les succès favorables de votre campagne, mais je ne dois pas vous cacher que, pendant que votre expédition prend le tour le plus désirable, que les affaires déclinent ici d'un moment à l'autre. J'ai été obligé de retirer toute mon armée de la Saxe, pour m'opposer aux Russes. Bülow, qui en a été témoin,4 vous aura dit le malheur du 12. Daun est aujourd'hui à Guben et se joindra en deux jours avec les Russes à Francfort. Je me flatte que mon frère pourra encore me joindre à temps. Mais tandis que nous nous opposons ici aux Russes, l'armée de l'Empire a pris Halle, Leipzig, Wittenberg et Torgau; tout ce que je lui oppose, c'est le général Wunsch avec 11 mauvais bataillons, un régiment de dragons et 4 escadrons de hussards. Si vous ne me servirez promptement par une diversion du côté de Merseburg et de Leipzig,5 vous devez vous attendre qu'il nous arrivera ici un grand malheur; ainsi je prie Votre Altesse de faire dans ce moment ce qui dépendra d'Elle, pour m'aider à me débarrasser de ces gens-là. Nous aurons probablement une bataille entre ci et huit jours qui décidera de ma fortune et de la guerre. Vous n'avez devant vous que des troupes fugitives; quelques mille hommes de plus ou de moins ne pourront pas arrêter vos succès ni la fuite des Français, qui probablement feront face auprès de Francfort-sur-le-Main et tâcheront de se maintenir dans la position que Broglie avait prise.

Federic.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin.



1 Vergl. S. 495.

2 Wittenberg. Vergl. Nr. 11365.

3 Auf einem Bericht vom 23. finden sich Weisungen, in denen der König seine Zufriedenheit mit den Plänen des Generals ausspricht.

4 Vergl. S. 484.

5 Vergl. S. 484. 493.