<505> de sauver la patrie; mais si mon frère n'arrive pas, je me battrai plutôt pour faire mon devoir jusqu'à la fin, qu'avec quelque espoir de succès. Daun n'est pas encore arrivé à Francfort, mais je crois qu'il ne tardera pas d'y être, et alors vous jugez bien que je ne peux que faire de faibles efforts : tout dépend de la jonction de mon frère.

[Federic.]

Nach dem Concept. Eigenhändig.


11380. AN DEN GENERALMAJOR VON WUNSCH.

[Fürsten walde, August 1759.]1

Von Magdeburg würde es zu lange dauren; in Berlin würden vier Zwölfpfünder fertig, die kann er bekommen. Muss2 an Rochow [schreiben]. Wenn aber Wunsch sie nicht haben wollte, so könnte er3 sie Mir hier herschicken.

Ich setzte Mein ganz Vertrauen auf ihn. Laudon, Hadik und Beck sind hier, also hätte er dort von ihnen nichts zu besorgen, also könnte er seine Sachen dort tranquille machen, und muss an den Feind gedenken, den er vor sich hat.

Weisungen [Bleinotizen von der Hand Cöper's] für die Antwort; auf der Rückseite des Berichts von Wunsch, d. d. Luckenwalde 26. August.


11381. AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL PRINCE FRÉDÉRIC EUGÈNE DE WÜRTTEMBERG A STETTIN.

Fürstenwalde, 28 août 1759.

J'ai été un peu étonné à la lecture de la lettre de Votre Altesse du 25 de ce mois, ne comprenant pas ce qu'il peut y avoir eu de choquant pour Elle dans celle que je Lui ai écrite en dernier lieu.4 Il est constant que la cavalerie s'est retirée une heure avant la fin de la bataille, et qu'elle n'était plus présente, lorsque j'en avais le plus grand besoin. Ceci ne doit cependant pas donner occasion à Votre Altesse de prendre les choses autrement qu'elles sont et que je Lui en parle, n'étant point étonnant d'ailleurs qu'on ne soit prodigue de récompenses après une bataille perdue, ce qui n'est usité nulle part au monde.

Au reste, je prie Votre Altesse de contribuer de tout Son possible à la prochaine guérison de Ses blessures; je la souhaite de tout mon cœur.

Federic.

Nach der Ausfertigung im Königl. Staatsarchiv zu Stuttgart.



1 Der auf Grund obiger Weisungen ausgefertigte Cabinetsbefehl war vom 28. datirt, wie die Antwort des Generals vom 30. ergiebt.

2 D. h. Wunsch, nicht Cöper.

3 Rochow.

4 Vergl. Nr. 11369. Der Prinz, halte, Stettin 25. August, geantwortet, wenn der König die Leistungen der Kavallerie in der Schlacht tadele, so müsse er, als Führer der Kavallerie, den Tadel auch auf sich persönlich beziehen.