<524> autrichien longent l'Elbe, outre cela il y a encore 4000 hommes à Leipzig qui de là désolent le Magdeburg. Je peux à peine me soutenir contre les Russes. Wunsch n'est pas assez fort pour s'opposer à ce grand nombre. Les Suédois sont à Prenzlau.

Si vous ne pensez promptement à me secourir,1 songez qu'il n'en sera plus temps, et à quoi serviront vos progrès, si vous me laissez accabler? Je ne grossis point les objets, je vous mande la pure vérité, je vous prie d'y faire des réflexions sérieuses : à moins d'un miracle ou de vos secours, je suis perdu sans ressource.

Federic.

Nach dem Concept. Eigenhändig.


11417. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

[Waldow, 8 septembre 1759.]2

Chiffre à mon frère!

Dresde s'est rendue le jour même que Wunsch a battu Maquire auprès des Scheunen.3 Hadik est marché vers Dresde pour se joindre à Deux-Ponts. J'ai détaché Finck pour se joindre à Wunsch, couvrir Torgau4 et pour marcher sur les Cercles. Daun a détaché 5 régiments d'infanterie, qui sont venus par Guben joindre les Russes à Lieberose. Ne craignez rien pour moi, gardez bien la Silésie.

Les Russes méditent leur retraite en Pologne, ils ont un pont à Schidlow. Dès qu'ils partiront, nous pourrons nous remuer. Les fourrages manquent à l'ennemi, il ne pourra pas subsister au delà de huit jours dans son camp; mais si nous nous débarrassons d'eux, je tournerai toutes mes forces contre les troupes de l'Empire pour nettoyer la Saxe, et si vous avez peut-être besoin de moi, je pourrai venir où cela sera nécessaire. On dit que les Russes ont un magasin à Kalisch en Pologne gardé par personne. Si cela est vrai, 50 hussards pourraient le détruire.

Il y a six jours que je n'ai de vos nouvelles que par ce que j'en tire de Kottbus.

[Federic.]

Nach dem Concept. Eigenhändig.


11418. AN DEN GENERALLIEUTENANT VON FINCK.

Waldow, 8. September 1759.

Auf Euer letzteres Schreiben unterm 7. dieses vermelde Ich Euch hierdurch in Antwort, dass es nicht anders bei der gegenwärtigen Lage



1 Vergl. Nr. 11404.

2 Das Datum von Cöper zugesetzt.

3 Gefecht bei den Scheunenhöfen vor Dresden am 5. (nicht am 4.) September. Vergl. Nr. 11415.

4 Auf einem Bericht von Wunsch, d. d. Grossenhain 7. September, finden sich die Weisungen zur Antwort: „Der General Finck würde zu ihm stossen, wenn Ich hörte, dass der Hadik zum Prinz von Zweibriick auf Torgau und Wittenberg gehen wolle; also schicke Ich Finck dahin. Die Sache müsste wieder in die Richte gebracht [werden], um die Leute, so wie es möglich, da wegzuschaffen.“