<57> et de tenir, pour ainsi dire, dans une position centrale toutes les forces destinées à combattre Sa Majesté Prussienne, pour L'accabler par le nombre, et qu'on ne tentera pas des sièges, mais qu'on recherchera des batailles, pendant que les armées seront disposées de façon à pouvoir se soutenir en cas d'échec. Il prétend que l'Impératrice-Reine fera agir deux puissantes armées, l'une sur l'Oder et la seconde sur l'Elbe, et que celle de la Russie, combinée avec la suédoise, tâchera de percer dans le Brandebourg. Il me marque de plus que, par une suite de ce système, on désapprouvait et déconseillait à Vienne le siège de Stettin, dont il avait été question dans le commencement.“

Münchhausen fügt hinzu: „Je ne doute pas que la cour de Vienne, qui regarde cette campagne comme la dernière qu'elle fera contre Sa Majesté Prussienne, agira avec toute la vigueur que son acharnement lui inspire ... Le duc de Choiseul doit, à la vérité, témoigner beaucoup d'éloignement pour la paix et une déférence aveugle pour tout ce que la cour de Vienne désire.“

Breslau, 31 janvier 1759.

Der König dankt für die Zusendung.

Il y a beaucoup de choses vraies, et quoique l'on voit bien que [la lettre] ne soit pas écrite d'un homme qui s'entend à la guerre, je crois cependant les circonstances y marquées au fond vraies. Aussi quand vous aurez encore de pareilles lettres, vous ne manquerez point de me les communiquer exactement, parcequ'elles me sont nécessaires et instructives, surtout dans les moments présents . . .

Federic.

Nach der Ausfertigung.


10702. AN DEN GENERALMAJOR VON ANGELELLI.1

[Breslau, Februar 1759.]

Freibataillons Winterquartier-Douceurs zu geben, ist nicht Manier, sondern die Freibataillons finden ihre Winterquartier-Douceurs in Feindes Landen, wo sie Beute machen und plündern ; welches die andern Regimenter régulièrement nicht thun dörfen, und also Douceurs bekommen.

Weisungen [Bleinotizen] für die Antwort; auf dem Rande des Berichts von Angelelli, d. d. Landshut 30. Januar.


10703. AU LIEUTENANT-GÉNÉRAL COMTE DE SCHMETTAU A DRESDE.

Schmettau berichtet, Dresden 29. Januar: „II est sûr que la jeune cour et même celle de Varsovie ont peu d'espérance, et il paraît qu'elles ne font pas grand cas sur leurs alliés, même pas sur les Russes. Cela va si loin qu'en grande confidence la Princesse m'a fait savoir qu'elle ne souhaitait qu'à parler à Votre Majesté, et je crois qu'elle serait à disposer, si cela ne se peut faire, qu'elle s'explique envers Elle, Sire, par écrit.

Breslau, 1er février 1759.

J'ai reçu votre lettre du 29 janvier et vous remercie bien des nouvelles que vous m'y avez marquées, et que j'ai trouvées aussi intéressantes que curieuses; aussi ne manquerai-je pas d'y réfléchir ultérieurement.

En attendant, vous flatterez et



1 Angelelli stand in Landshut.