<577> et le dernier écu; je crois que ce sont deux articles essentiels pour faire une bonne paix.

Adieu, mon cher, je vous embrasse.

Federic.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin. Der Zusatz von „Ies Russes“ an eigenhändig.


11513. AU PRINCE FERDINAND DE PRUSSE A STETTIN.

Zerbau, près de Glogau, 5 octobre 1759.

Es wird dem Prinzen Mittheilung gemacht von dem Rückzug der Russen und Laudon's, sowie von den Erfolgen des Generals Finck bei Meissen und des Prinzen Heinrich bei Hoyerswerda.1

Ce sont là les bonnes nouvelles que je puis vous donner à cette heure, et je souhaite de vous mander en peu des avantages plus considérables.

Je vous prie, mon très cher frère, de faire mes compliments au duc de Württemberg et au général de Seydlitz.2 Marquez-moi, s'il vous plaît, des nouvelles sur l'état de leurs blessures et de leur santé.

Adieu, mon cher, ne m'oubliez pas. J'ai fait bien du mauvais sang, il paraît qu'à présent le Ciel commence à s'éclaircir.

Federic.3

Nach der Ausfertigung im Königl. Hausarchiv zu Berlin. Der Zusatz eigenhändig.


11514. AU GÉNÉRAL DE L'INFANTERIE BARON DE LA MOTTE-FOUQUÉ.

5 [octobre 1759].

L'ennemi est marché hier; au lieu d'aller à Fraustadt, il s'est campé entre Schwassen4 et Schlichtingsheim; je sais qu'ils doivent marcher. Russes et Autrichiens, tout est encore ensemble; s'ils restent ensemble, il faut que je marche avec l'armée vers Breslau; s'ils se séparent, ma disposition est toute faite. Cependant, je pense que les Russes s'en iront en Pologne, et que Laudon longera la frontière pour passer par la Haute-Silésie en Moravie. Je n'ai pas pu garnir le Hundepass, parceque les marais y sont séchés et qu'on peut le passer partout. Voici de ces jours qui causent de l'inquiétude jusqu'à [ce] que tout soit éclairci. J'ai un détachement à Golwitz5 qui observe l'ennemi. Je suis vigilant et actif, ainsi j'espère de ne point être dupé. Dès que l'ennemi



1 Vergl. S. 567. 571.

2 Vergl. Nr. 11 429.

3 In weiteren Schreiben vom 13. und 21. October äussert der König seine Theilnahme an dem Gesundheitszustand des Prinzen, sowie an der Wiederherstellung des Prinzen von Württemberg und des Generals von Seydlitz. Eigenhändig fügt er am 13. hinzu: „Je souhaite de tout mon cœur d'apprendre bientôt des bonnes nouvelles de votre santé. J'espère enfin que les barbares vont dans peu plier bagage.“

4 Schwusen, Ostnordöst!, von Glogau, am rechten Oderufer.

5 Gollgowitz, ostnordöstl. von Glogau, links der Oder.