<584>pass pässiret, und Ich heute über die Oder gegangen, nicht so gar viel Einwendens machen, indem Ihr bei Euch sobald noch nichts zu besorgen haben werdet, und auf den Fall es dazu käme, und der Harsch von da wegmarschirte, so würden 5 Bataillons bei Hirschberg, um solche da stehen zu lassen, hinreichend sein.

Friderich.

Nach der Ausfertigung im Kaiserl. Königl. Kriegsarchiv zu Wien.


11522. AU FELD-MARÉCHAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK.

Kœben, 8 octobre 1759.

Der König dankt für die Berichte vom 19., 21., 23. und 26. September.

Mes opérations vont encore ici grand train. Les Russes, desquels je m'étais figuré qu'ils retourneraient dès à présent en Pologne, ont passé le Hundspass, ce qui m'a obligé de passer aujourd'hui l'Oder à Kœben. Mon frère avec le lieutenant-général Finck sont actuellement joints à Strehlen, et Daun a passé l'Elbe à Dresde, par où vous pourrez comprendre que les choses ne sont encore rien moins que tirées au clair ici.

Je ne pense pas, au reste, que Votre Altesse réussisse à pousser les Français au delà de Francfort; il me semble pourtant que, si Elle tâchait de leur rendre difficile la subsistance de votre gauche, vous pourriez réussir à les chasser de Giessen.

Vous concevez sans doute que la paix me conviendrait beaucoup dans la situation présente où je me trouve.

Nous venons de passer l'Oder à la barbe de l'ennemi; Laudon craint le retour, et il traîne son Soltykoff avec lui aussi loin que la bête peut le suivre.

Federic.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin. Der Zusatz eigenhändig.


11523. AN DEN OBERST VON HACKE, COMMANDANTEN VON GLOGAU.

Sophienthal,1 8. October 1759.

Ich habe Euern Bericht vom 8. dieses erhalten, und bin Ich heute glücklich hier über die Oder gegangen. Der Feind hat seinen Unken



1 Oestl. von Koben.