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11531. AN DEN GENERALLIEUTENANT VON TRESKOW, COMMANDANTEN VON NEISSE.

[Sophi]enthal, October1 1759.]

Ich habe [Eu]eren Bericht unterm 9. dieses erhalten, und [müjsset Ihr nur die darinnen gemeldete 7 [feindliche Bataillons nicht für einen Scherz [neh]men, maassen es ausser Zweifel ist, dass der [Oest]erreicher Intention gewesen Neisse zu belagern, [wenn] Ich den Laudon, welcher dazu stossen wollen, [von h]ier weggelassen hätte. Ich gedenke jedoch, [dass] es nunmehro damit nichts zu sagen haben [werde,] indem Ich 1000 Husaren nach Oppeln [deta]chiret habe,2 welches gleich eine Aenderung [machen] wird.

Friderich.3

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin.


11532. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A MAGDEBURG.

Finckenstein berichtet, Magdeburg 8. October, auf Grund eines Immediatberichts Knyphausen's „au Roi seul“ ,4 d. d. London 28. September, über eine Conferenz,5 in welcher Knyphausen mit den englischen Ministern den Entwurf einer Declaration festgestellt hat, durch die im Namen der Könige von Grossbritannien und von Preussen Friedensunterhandlungen eingeleitet werden sollen. Finckenstein schreibt: „A présent que cette pièce devient très importante, puisqu'elle doit servir à jeter le fondement de tout l'ouvrage de la paix, et qu'elle doit nécessairement être munie de l'approbation de Votre Majesté, je crois devoir la transcrire ici mot à mot, telle qu'elle vient de nous être envoyée :

„« Leurs Majestés de la Grande-Bretagne et Prussienne étant touchées de compassion des maux qu'a déjà occasionnés et que doit nécessairement entraîner encore la guerre qui s'est allumée depuis quelques années, croyaient trahir les sentiments d'humanité qui les animent, et particulièrement l'intérêt qu'elles prennent au bienêtre de leurs royaumes et sujets respectifs, si elles négligeaient aucun des moyens capables d'éteindre le cours d'un fléau aussi cruel et de contribuer au rétablissement de la tranquillité. C'est dans cette vue et à la fin de constater la pureté de leurs sentiments que Leursdites Majestés se sont déterminées à faire la déclaration suivante, à savoir qu'elles sont prêtes à envoyer des plénipotentiaires dans le lieu qu'on jugera le plus propre, afin d'y traiter conjointement avec ceux que les parties belligérantes jugeront à propos d'autoriser de leur côté, et d'user pour cet effet des moyens dont on pourra convenir pour arriver à un but si désirable d'une paix solide. »“



1 Wohl vom 12. zu datiren. Die oben eingeklammerten Wort- und Satztheile haben ergänzt werden müssen, da der Rand der vorliegenden Handschrift abgefressen ist. Vergl. S. 164. Anm. 1.

2 Vergl. S. 588.

3 Auf dem Bericht des Oberstlieutenants von Sass, Commandanten von Brieg, d. d. Brieg 12. October, finden sich die Weisungen zur Antwort: „Wenn er 3 Bataillons in Brieg hat, ist alles, was sein muss; da Ich anjetzo hier stünde, so sollte Laudon gewiss nicht bei der Nase vorbeimarschiren, und Ich dächte, da anjetzo was nach Oberschlesien marschirte, so würde bald Luft werden.“

4 Vom Ministerium in Magdeburg dechiffrirt, da der König den Knyphausen'schen Chiffre nicht bei sich hatte Vergl. S. 512.

5 Das Protokoll der Conferenz vom 26. September ist gedruckt bei Schäfer, Gesch. des siebenjährigen Krieges, Bd. II, Theil 1, S. 569. 570.