<595> Ces propos sèmeront la méfiance entre les alliés, et peut-être que, crainte d'être les derniers, tous se hâteront à faire leur paix séparée. Si nous pouvons les mener là, croyez-moi que le roi d'Angleterre1 et moi, nous pourrons parvenir à faire une paix avantageuse.2

Federic.

Nach der Ausfertigung3 im British Museum zu London.


11536. AN DEN OBERST VON HACKE, COMMANDANTEN VON GLOGAU.

Sophienthal, 14. October 1759.

Ich danke Euch für die Nachrichten, so Ihr Mir unterm heutigen Dato einberichtet, und scheinet es leider noch nicht, dass die Russen Lust haben sollten abzuziehen; indessen kann es doch nicht mehr gar zu lange dauern. Die Kosacken haben einige Male probiret, über die Oder zu gehen; es ist aber nunmehro beständig unsere Arbeit, sie davon abzuhalten.

Friderich.4

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin.



1 An den König von England ergeht am 13. October aus Magdeburg ein vom König unterzeichnetes, von den Ministern contrasignirtes Condolenz-Schreiben, aus Anlass des am 4. September erfolgten Todes der Prinzessin Elisabeth Caroline, der Enkelin des Königs. [Ausfertigung im Public Record Office zu London.]

2 Eichel meldet, Torgau 19. October, dem Minister Finckenstein, dass er mit Mitchell über die dem Gesandten Keith in Petersburg zu ertheilenden Aufträge conferirt habe. Er schreibt weiter: [Le sieur Mitchell] „m'a paru un peu chagrin sur sa situation présente, où il se voit obligé à rester bras croisés. J'avoue que, dans le moment présent, j'aimerais de le voir ou auprès du Roi ou à Magdeburg. Au reste, tous mes vœux les plus ardents sont pour un prompt retour de la paix, dont cependant la perspective me paraît bien faible et le chemin, fort compliqué des difficultés à peine extricables. Il en faut cependant toujours espérer. Veuille le bon Dieu seulement que le Roi puisse gagner sur soi la modération indispensable à cette heure et moins de ressentiment contre ses ennemis, quoiqu'à la vérité ils ont indignement agi contre lui. Je me flatte que les remontrances de M. Knyphausen lui feront tomber de l'esprit toute idée de dédommagement et d'acquisition, illusoires dans les circonstances présentes. Il serait désirable surtout qu'on saurait convenir avec l'Angleterre sur des articles de paix; poser pour base, quant aux affaires de l'Europe, le status quo [de] l'année 1756; faire goûter à la France ces dispositions préliminaires, y faire accéder la Russie et convenir d'abord d'un armistice, en attendant la fin du congrès qu'on assemblerait. Je demande mille pardons à Votre Excellence d'avoir abusé de Son indulgence, en mettant ces misères devant Ses yeux.“

3 Mitchell sandte eine Abschrift obigen Schreibens in einem „most secret letter“ am 22. October aus Torgau an den Minister Holdernesse. Am nämlichen Tage schreibt Mitchell an den Minister Pitt: nA few days before His Prussian Majesty left the camp of Schmottseifen, in order to fight the Russians, talking at table of England, he said: « Il faut avouer que l'Angleterre a été longtemps en travail, et qu'elle a beaucoup souffert pour produire M. Pitt, mais, à la fin, elle est accouchée d'un homme. »“ [British Museum.]

4 Auf einem Bericht des Rittmeisters von Hohnstock, Trachenberg 14. October, finden sich Weisungen für die Antwort: der König billige das Verhalten des Rittmeisters; Gefangene hätten ausgesagt, dass die Oesterreicher „noch auf 4 Tage Fourage im Lager haben“ . „Also siehet es nicht aus, als wenn die Sache hier ein so schleuniges Ende nehmen würde. Indessen möchte er mal zusehen, dass er von Rawitsch Leute gegen Posen schickte, um zu erfahren, ob die Russen Mehl und dergleichen mehr hinkommen lassen, oder ob sie schon anfangen was zurückzuschicken.“ [Berlin. Geh. Staatsarchiv.]