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11580. AN DEN GENERAL DER INFANTERIE BARON DE LA MOTTE-FOUQUÉ.

Elsterwerda, 12. November 1759.

Ich habe Euren Bericht vom 9. dieses wohl erhalten und bin von allen denen Umständen, so Ihr darin gemeldet habet, ganz wohl zufrieden gewesen.1 Dir werdet aber von Laudon nichts mehr antreffen, und überlasse Ich daher Eurer Ueberlegung, ob Ihr nicht eher etwas auf 7 Bataillons, die da in Mähren stehen, tentiren oder auch vielleicht ein feindliches Magazin oder so was dergleichen ruiniren könnet.

Federic.

Daun s'en ira sûrement en Bohême et, dans une quinzaine de jours, nous serons tranquillement établis en Saxe.

Nach der Ausfertigung im Kaiserl. Königl. Kriegsarchiv zu Wien. Der Zusatz eigenhändig.


11581. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A MAGDEBURG.

Finckenstein schreibt, Magdeburg 9. November, auf Grund eines Berichts von Knyphausen, d. d. London 30. October: „Les ministres anglais ont fait inviter la veille ceux de Votre Majesté à une conférence extraordinaire pour leur notifier le parti qu'ils avaient pris d'exécuter, s'il était possible, avant l'assemblée du Parlement la démarche arrêtée entre les deux cours pour l'ouverture d'un congrès, et quoique le baron de Knyphausen ne s'explique qu'en termes généraux sur le motif du changement subit de leur façon de penser à cet égard, j'ai cependant lieu de croire qu'ils ont craint que la nation, enflée par les grands succès de ses armes, porterait ses prétentions trop haut et mettrait le ministère hors d'état de se prêter à aucune sorte de négociation en faveur de Votre Majesté, si l'on ne lui en montrait le chemin tout tracé, avant qu'elle pût commencer ses délibérations, au lieu que, la démarche étant une fois faite, le chevalier Pitt aura les mains d'autant plus libres pour la diriger à son gré et selon que les conjonctures l'exigeront.“

„Le baron de Knyphausen . . . marque qu'il avait cru d'autant moins se refuser aux pressantes instances du ministère britannique qu'il aurait été à craindre que cela n'altérât leurs bonnes dispositions pour les intérêts de Votre Majesté; que les changements proposés ne contenaient, d'ailleurs, rien qui fût essentiellement contraire à Ses vues, et que les ouvertures qu'on attendait de la part de la France, ne paraissaient plus si prochaines qu'il l'avait cru, . . . outre qu'il avait lieu de juger présentement . . . que ces ouvertures seraient plus favorables à l'électorat de Hanovre qu'à Votre Majesté.“

Elsterwerda, 12 novembre 1759.

J'ai reçu les deux rapports que vous m'avez faits du 5 et du 9 de ce mois avec la dépêche du sieur de Knyphausen du 26 octobre.

Quant au premier, il est sûr que les démarches de Soltykoff et les opérations de Daun ont été conduites comme si c'étaient des gens en-



1 Fouqué hatte, Öls 9. November, gemeldet, dass er seine Avantgarde bis Wartenberg poussirt und den General Schmettau bei Goschütz und Militsch postirt habe. Da Laudon, wie durch verschiedene Nachrichten bestätigt sei, seinen Marsch nach Kaiisch oder Czenstochau richte, so wolle er über Brieg längs der Oder bis in die Gegend von Gross-Strehlitz marschiren.