<635> habe den General Wunsch und Gersdorff gesprochen und en gros dieses gesaget; Ich füge dieses alles auch noch schriftlich bei.

Friderich.

Und mir ofte von allem, was passiret, Nachricht gegeben!

Friderich.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.


11589. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A MAGDEBURG.

Finckenstein berichtet, Magdeburg 12. November, auf Grund eines Schreibens von Münchhausen, d. d. Hannover 7. November, dass der Feldmarschall Daun von seinem Hofe Befehle erhalten habe, Dresden um jeden Preis zu halten: „que les partisans même de la maison d'Autriche doutaient, cependant, qu'il pût les exécuter; qu'on paraissait fort mécontent de ce général à Vienne, mais qu'il se pourrait aussi qu'on ne fit qu'affecter ce mécontentement pour tranquilliser d'autant plus la cour de Pétersbourg qui commençait à sentir qu'on avait sacrifié ses troupes, pendant que celles de l'Impératrice-Reine avaient été épargnées; qu'en attendant le comte de Kaunitz paraissait disposé à vouloir poursuivre sa pointe et qu'il travaillait à détourner la France de la paix; mais que le dérangement des finances de cette dernière fournirait, selon toutes les apparences, un contrepoids suffisant pour balancer ses insinuations. L'état où cette couronne se trouve relativement à ses ressources doit être effectivement des plus déplorables.“ Aus Paris hat Münchhausen erfahren: „que le comte Starhemberg commençait à déplaire beaucoup par ses airs de hauteur, et qu'il devait avoir eu une altercation assez vive avec le duc de Choïseul au sujet des plaintes qu'il avait formées contre la conduite des généraux français. “ Sieben-Eichen. Daun est marché retirera cette nuit, et que, dès que partira à Plauenschen Grund; mais

Krœgis, 14 novembre 1759.

Je vous remercie des bonnes nouvelles que vous m'avez données; elles me paraissent toutes très vraisemblantes,1 et je suis persuadé que les Anglais pourront donner la loi aux Français pour faire la paix séparée, en abandonnant leurs alliés. Des Russes, dégoûtés au dernier point des Autrichiens, dès qu'ils s'apercevront que la France prête le flanc, feront sûrement une paix séparée.

Pour vous rendre [bonne nouvelle] pour bonne nouvelle, je vous apprendrai que ce matin,2 comme je me suis rendu à notre grande armée, j'ai appris que l'ennemi était décampé,3 sur quoi je me suis mis en marche avec l'avant-garde; l'armée a suivi sur trois colonnes; je me suis rendu ici. La colonne du général Wedell est marchée sur Meissen; la ville a été prise, et on a fait 140 prisonniers, quatre officiers et pris beaucoup de bagage. Ce corps attaquera demain4 la [Triebsche]5 et se campera sur la hauteur de à Kesselsdorf. On prétend qu'il se les arrière-gardes l'auront joint, qu'il son armée, aussi bien que la nôtre,



1 So.

2 Die gleichen Nachrichten wie im Folgenden an Finckenstein sendet der König am 14. aus dem „quartier de Krcegis“ auch an Hellen.

3 An Hellen: „décampé la nuit passée pour se retirer à Kesselsdorf.“ .

4 Concept: demain matin,

5 In der Ausfertigung eine Lücke; im Concept Tribs.