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11708. AU PRINCE HÉRÉDITAIRE DE BRUNSWICK.

Freiberg, 25 décembre 1759.

J'ai appris avec bien de la satisfaction que vous êtes arrivé hier jusqu'à Chemnitz, et je ne saurais que fort applaudir à toutes les mesures que vous y avez prises. Je dois croire que, si le Colonel1 fera des démonstrations sur Marienberg, cela serait suffisant pour donner de la jalousie à l'ennemi.

Des prisonniers de guerre que nos hussards ont faits aujourd'hui sur les dragons à Dippoldiswalde, ont dit que le corps avait eu ordre de marcher à 8 heures ce matin, mais que la marche avait été contremandée. Ceci ne m'embarrasse pas, et quoi que Daun fasse, il sera obligé de faire des mouvements qui m'éclairciront de ses idées.

Le major de Bülow2 m'a dit, mon cher neveu, que vous aviez intention de venir demain me voir. Je l'accepte avec plaisir, et j'enverrai incessamment des chevaux sur le chemin, pour que vous puissiez arriver avec plus de commodité, d'autant plus que je crois que votre corps ne courra aucun risque dans la position où vous êtes à présent. Je finis par vous assurer des sentiments de l'amitié la plus tendre et de l'estime distinguée avec laquelle etc.

Federic.

Nach dem Concept.


11709. AN DEN GENERALLIEUTENANT VON WEDELL.3

Freiberg, 25. December 1759.

Da Mein Bruder, der Prinz Heinrich, nicht recht wohl ist,4 als überschicke Ich Euch in Einlage die Aussage eines ausgeschickten und anjetzo zurückgekommenen Menschen. Ich glaube zwar dieses alles nicht, jedoch muss man auf seiner Hut sein, und werdet Ihr suchen, alle mögliche Nachrichten einzuziehen; und so Ihr Nachrichten erhaltet, welche dieser einliegenden conforme sein, so werdet Ihr Mir solches ohne Anstand melden, darmit Ich Meine weitere Arrangements5 darüber machen kann.

Friderich.

Aussage eines rückkommenden Botens.

Daun habe von Wien Ordre erhalten, die Preussen anzugreifen, es koste was es. wolle. Es würde daher Daun bei Dresden attaquiren; da dann das Corps, was bei Dippoldiswalde stünde, über Park6 kommen und zwischen Deuben und Döhlen über



1 Linden. Vergl. S. 718.

2 Der Flügeladjutant des Prinzen Ferdinand. Vergl. S. 499.

3 Die Berichte Wedell's im Monat December sind datirt aus „Reetsch“ , d. i. Roitzsch. Vergl. S. 638. Anm. 3.

4 Vergl. Nr. 11713.

5 Dem Major von Kleist (vergl. S. 711) befiehlt der König am 25., „dass Ihr mit dem Regiment von Ferdinand von Torgau aufbrechen und zu Meinem Bruder des Prinzen Heinrich Hoheit marschiren sollet, weil um Torgau doch nichts mehr zu besorgen ist“ . [Ausfertigung im Besitz des Herrn von Kleist-Retzow zu Kiekow].

6 Vielleicht gemeint „über den Park“ , worunter wohl die Forsten nördl. von Dippoldiswalde verstanden werden könnten.