<721> die Weisseritz1 nach Krumbach gehen und den Preussen bei Wilsdruff in die Flanque kommen solle. Die bretterne Brücken, so zwischen Deuben und Döhlen über die Weisseritz zu dem Ende gemacht sind, hat er selbsten gesehen, und wären es 4 Brücken. Die Attaque, heisse es, solle den letzten Weihnachtsfeiertag oder doch den Neujahrstag geschehen ...2

Nach der Ausfertigung im Wedell'schen Familienarchiv zu Ludwigsdorf in Schlesien.


11710. AU CONSEILLER PRIVÉ VON DER HELLEN A LA HAYE.

Freiberg, 25 décembre 1759.

J'ai reçu votre rapport du 15 de ce mois. D'autres avis que je reçois des différents lieux, s'accordent avec celui que vous me donnez, que, pourvu que la cour britannique tiendrait ferme et y insisterait, la France voudra bien faire sa paix séparée avec l'Angleterre à mon inclusion, de sorte qu'il y a de l'apparence que pendant cet hiver cette paix pourra bien se constater.

Dans le fait des États-Généraux touchant le passe-port que le comte d'Affry a demandé et obtenu pour le passage sur la Meuse d'une quantité d'artillerie et de munitions, il y a bien plus de timidité et de pusillanimité que de raison; car y a-t-il de l'apparence que, dans la situation accablante où la France se trouve, elle voudrait chercher querelle à la République, augmenter par là le nombre de ses ennemis et forcer la dernière de se jeter dans les bras de l'Angleterre?

Vous ferez passer, au reste, des bruits au public que vous tâcherez d'accréditer au mieux, que, quoique la campagne de l'année présente n'ait pas été tout-à-fait heureuse pour nous, que néanmoins nous avions pris tels arrangements qu'au défaut d'une bonne paix, nous pousserions la guerre avec toute la vigueur imaginable la campagne de l'année qui vient.

Employez tous vos soins pour m'informer souvent et avec exactitude de toutes les nouvelles de France3 que vous apprendrez, et de toutes celles que vous croirez d'ailleurs dignes de mon attention, et ne doutez pas de ma reconnaissance.

Federic.

P. S.

26 décembre 1759.

Je viens de recevoir votre rapport du 18 de ce mois. Je crois vous avoir déjà prévenu par mes lettres antérieures que M. de Kaunitz rechignerait au sujet du congrès proposé.4 C'est de tout temps que la cour de Vienne a fait la revêche, quand ses alliés n'ont plus voulu s'épuiser tout-à-fait en troupes et en fonds et se ruiner entièrement par amour d'elle, afin qu'elle saurait parvenir à son but depuis longtemps ambitionné, de donner la loi à ses alliés même.



1 Linker Nebenfluss der Elbe, mündet bei Dresden.

2 Die weiteren Aussagen sind von geringerer Bedeutung.

3 Vergl. Nr. 11703.

4 Vergl. Nr. 11647 und auch 11668.