<723> in Oster1 und Neustadt2 rücken muss, aber dieses wird es auch höchstens alles sein, was er thun wird.

Ich glaube das alles nicht, doch muss man es nicht ganz negligiren.

Friderich.

Nach der Ausfertigung im Wedell'schen Familienarchiv zu Ludwigsdorf in Schlesien. Der Zusatz eigenhändig.


11713. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

Freiberg, 26 décembre 1759.

Mon cher Frère. Je suis plus tranquille, depuis que je vous sais mieux ou du moins que votre mal n'est pas une vraie goutte; il est fâcheux que cet accident vous survienne dans un temps où il est impossible de vous ménager, et où vous ne pouvez prendre assez de soins de votre santé.

Je vous envoie, mon cher frère, les uniques nouvelles que j'ai reçues aujourd'hui; je vois, par ce que vous m'écrivez, que quelques régiments de l'ennemi com mencent àdéfiler, mais ce n'en est pas assez pour juger si le gros partira. Tous les arrangements qu'on dit que l'on prend à Dresde, peuvent désigner le départ de l'armée, car ils n'ont point à craindre un siège, à moins que l'armée ne se retire.

Mon neveu arrivera aujourd'hui ici;3 il faudra concerter ensemble les mouvements qu'il faudra faire ultérieurement, pour obliger enfin l'ennemi, soit bon gré soit malgré lui, à s'en aller. Je souhaite ardemment de voir bientôt la fin de nos incertitudes et de nos peines. Patience!

Je vous embrasse tendrement, en vous priant de me croire avec une parfaite tendresse, mon cher frère, votre fidèle frère et serviteur

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.


11714. AU PRINCE HÉRÉDITAIRE DE BRUNSWICK.

Freiberg, 27 décembre 1759.

Je viens de retour ici de ma petite excursion4 et n'ai pas voulu manquer de vous en apprendre que je n'ai pas trouvé les choses telles qu'on me les avait annoncées. Quoique l'ennemi a fait marcher une partie de ses troupes de Dresde, cependant il y en a encore; d'ailleurs, mes espions n'avaient pas accusé tout-à-fait juste, quand ils me rapportèrent la retraite de l'ennemi de Dippoldiswalde, puisqu'après que j'ai



1 Oster, d. i. Ostra, ein zu Dresden gehörendes Vorwerk, zwischen der Friedrichstadt und der Elbe. Wedell spricht von „der in Oster an der Elbe liegenden Redoute“ .

2 D. i. Dresden-Neustadt.

3 Vergl. jedoch Nr. 11714.

4 Wohl eine Recognoscirung gegen Dippoldiswalde hin.