<724> fait chasser aujourd'hui ses avant-postes, je l'ai trouvé moi-même là, tout comme auparavant.

Je vous remercie bien des bataillons que vous avez envoyés ici. Quoique je souhaiterais fort de vous épargner d'autres peines encore, je trouve néanmoins que cela ne dépend pas cette fois-ci de ma bonne volonté seule, et je me vois obligé, ne pouvant pas pousser l'ennemi de la façon dont j'ai usé jusqu'à présent, de songer plutôt à d'autres expédients plus efficaces; et comme je ne trouve autre moyen, le plus court sera que nous nous assemblons ici. Je laisserai sur son poste le colonel Linden avec tout ce qu'il a de troupes qui m'appartiennent, pour couvrir le côté vers Chemnitz; vous réglerez à votre gré la garnison que vous voudrez laisser à Chemnitz, et vous aurez la bonté de marcher ici avec tout le reste, où vous sauriez faire la première marche à Oedern1 et la seconde ici.

Afin que vous ayez aussi quelque officier qui sache vous instruire sur les situations du pays, je vous envoie mon capitaine d'Oelsnitz qui, connaissant parfaitement tout le pays, saura vous satisfaire sur tout ce que vous désirerez de savoir de lui à ce sujet.

Federic.

Nach dem Concept.


11715. AN DEN GENERALLIEUTENANT VON WEDELL.

Freiberg, 28. December 1759.

Ich danke Euch für die Mir gegebenen Nachrichten, und könnet Ihr Euch leicht vorstellen, dass Mir der Inhalt dessen nicht angenehm sein kann bei diesen Umstände;2 jedoch ist es besser, eine unangenehme Wahrheit als eine angenehme Lüge zu erfahren.

Es wird dahero hier nichts drauf sein, als mit der Schärfe zu probiren und sie dadurch nöthige3 wegzukriegen; allein wo sie nicht mehr Anstalten vorkehren, so hoffe, dass sie noch reisen werden.

Wor der Feind sich hinter Dippoldswalde postiret, wie es mir gesagt worden, so wird es schwer werden, ihm anzukommen.

Frid erich.

Nach der Ausfertigung im Wedellschen Familienarchiv zu Ludwigsdorf in Schlesien. Der Zusatz eigenhändig.



1 Oederan.

2 Wedell hatte, Roitzsch 27. December, gemeldet, dass ein von ihm nach Dresden geschickter Kundschafter die Nachricht gebracht habe, in Dresden stehe eine starke Garnison, in manchem Hause lägen 30 bis 40 Mann. „Die Oesterreicher sagten, sie verliessen Dresden nicht, es koste, was es wolle“ ; er habe nicht gehört, dass vom Feinde etwas nach Böhmen marschirt sei „oder annoch den Weg dahin nehmen werde“ .

3 So.