<73>meldeten Orten1 sichere und [gute] Zeitungen, auch durch Leute, die dorten bekannt seind, zu bekommen, indem Ich gedenke, dass daselbst ein recht guter Coup zu machen sein wird.

Ich will auch, dass Ihr für ein Corps von ohngefähr 5 à 6000 Mann oder auch mehr das Brod für etliche Tage gegen den 22. dieses ohngefähr parat halten sollet.

Friderich.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin.


10723. AN DEN RESIDENTEN REIMER IN DANZIG.

Breslau, 15. Februar 1759.

Der König erklärt sich mit dem Bericht vom 7. Februar zufrieden.

Ihr könnet Euch gegen die Herrn Danziger, wo Ihr es convenable findet, noch ferner äussern, wie sie nicht bange sein und sich nur nicht surpreniren lassen sollen, maassen, so lange die Russen gegen sie nichts sérieuses unternehmen werden, wir uns auch nicht rühren werden; wenn es aber mit ihnen hierunter ernst werden sollte, alsdenn werden wir uns ihrer gewiss annehmen, wie sie dann auch sonsten von uns bald reden hören dörften.2

Friderich.

Nach dem Concept.


10724. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Podewils und Finckenstein berichten, Berlin 13. Februar, dass der dänische Gesandte von Ahlefeldt im Auftrage seines Hofes für den verhafteten Feldmarschall Seckendorff3 sich verwendet habe: „II nous a déclaré que, sans entrer dans les motifs de son arrêt, le Roi son maître espérait que son grand âge lui procurerait la compassion de Votre Majesté.

„Nous avons répondu préalablement au sieur d'Ahlefeldt que, quoique le maréchal de Seckendorff soit actuellement général de l'Empire, et que cette seule considération aurait suffi à autoriser Votre Majesté de le faire arrêter et de le traiter comme prisonnier de guerre, Elle ne Se serait pourtant jamais portée à cette démarche, s'il avait voulu rester en repos et tenir une conduite convenable à son âge; mais qu'au lieu de cela il n'avait pas cessé de se mêler de toutes sortes d'intrigues contre Elle, qu'il avait fourni des plans aux Autrichiens, et qu'il avait donné ses conseils pour les opérations du prince de Hildburghausen avant la bataille de Rossbach, comme on le lui pouvait prouver par des lettres interceptées; qu'au reste il n'avait aucun sujet de se plaindre de la nature de son arrêt, qu'il avait une maison à lui à Magdeburg, qu'il pouvait sortir librement et voir qu'il voulait, enfin, qu'on lui laissait toutes les libertés et commodités qu'il pouvait désirer, et qu'on se flattait, en conséquence de ces raisons, que Sa Majesté Danoise ne regarderait pas comme un manque d'amitié, si Votre Majesté ne pouvait pas déférer à son intercession à cet égard.“



1 Hacke hatte Nachrichten eingesandt, welche Kaufleute aus Posen über das Erscheinen von Kosacken und das Zusammenbringen von Magazinvorräthen in jener Gegend überbracht hatten.

2 Vergl. S. 60. 62. 65.

3 Vergl. Bd. XVII, 420.