<90> mon grand but en cela, qui est ou qu'on pousse les choses à une révolte contre la prépotence de ceux du Sénat, qui ne cherchent qu'à abîmer la nation par une guerre des plus injustes s'il en fût jamais, ou de mener les affaires à une prompte assemblée d'une Diète extraordinaire.1 Voilà tout ce que je saurais vous dire.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


10745. AN DEN OBERST VON DER HEYDE IN COLBERG.

Breslau, 28. Februar 1759.

Euer Schreiben vom 18. dieses nebst dem von Euch solchem beigefügten Plan von Colberg habe Ich zu Meinen Händen richtig erhalten, und dienet Euch darauf in Antwort, dass Ihr Eure Sachen dorten nur gut im Stande setzen und halten, auch gegen alle Surprises vigilant sein sollet. Inzwischen Ich an den Generallieutenant Graf von Dohna schon befohlen habe,2 dass, sobald Eurer Orten etwas vom Feinde zu besorgen sein wird, er alsdenn sogleich und ehe es der Feind noch verhindern kann, zwei gute Garnisonbataillons in Colberg zur Verstärkung der Garnison werfen, auch sonst auf das Soutien dieses Platzes seine Attention in Zeiten richten soll. Wie Ihr denn auch mit ihm wegen Completirung des Bataillons von Puttkammer correspondiren müsset; sonsten zweifele Ich nicht, dass Ihr das nothwendige zur Defension bereit haben werdet.

Friderich.

Nach dem Concept.


10746. AU SECRÉTAIRE BENOÎT A VARSOVIE.

Breslau, 28 février 1759.

J'ai bien reçu votre rapport du 21 de ce mois, et vous n'aurez qu'à continuer avec la même vigilance que vous l'avez fait jusqu'à présent, de m'avertir de tout ce qui parviendra à votre connaissance, et que vous jugerez pouvoir m'intéresser ou mériter d'ailleurs mon attention, et vous m'en ferez régulièrement vos rapports.

Federic.

P. S.

Selon les avis et les différents avertissements qui me sont entrés, les Russes ont pris soin d'amasser des magasins considérables tant à Posnanie qu'aux environs pour se mettre par là en état de faciliter et de soutenir des invasions qu'ils méditent de faire dans mes États; les Autrichiens en doivent faire autant du côté de Cracovie, sans doute dans la même intention. Il m'est douloureux de voir que, dans ces conjonctures, nonobstant mon amitié invariable pour la république de Pologne et les ménagements que je garde envers tous les Polonais au milieu des troubles présents de la guerre, plusieurs et même des plus



1 Vergl. S. 53.

2 Vergl. Nr. 10741.