10730. AU MARGRAVE RÉGNANT DE BAIREUTH A BAIREUTH.

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Der Markgraf von Baireuth schreibt, Baireuth Februar77-5 1759: „Sire. Je dois me donner l'honneur d'informer Votre Majesté qu'à la réquisition du duc de Choiseul j'envoie à Paris le baron de Gleichen, ci-devant chambellan de la Margrave, qui depuis plusieurs années a été très connu de ce ministre. La démarche m'a paru d'autant moins préjudiciable qu'il n'est chargé de rien, et que, dans la réquisition qu'il m'en a faite, il n'a été question que de l'avoir auprès de lui. Si Votre Majesté un jour jugeait peut - être

Breslau, 21 février 1759.

La lettre que Votre Altesse vient de me faire, m'a été une nouvelle marque convaincante de Son amitié inaltérable pour moi et de Ses sentiments à mon égard, dont je vous ai toute l'obligation possible. Je vous rends mille grâces de la communication confidente sur l'envoi du baron de Gleichen à la réquisition de certain ministre. Je

a propos de faire insinuer quelque chose, je crois que le canal serait sûr et point inutile; j'attends là-dessus les ordres de Votre Majesté.“

Der Markgraf theilt dem Könige mit., dass nach vielen Schreibereien und Sendungen endlich eine Zusammenkunft zwischen ihm und seinem Schwiegersohn, dem Herzoge von Württemberg, verabredet worden sei, bei der er hoffe, auf eine oder die andere Art dem unglücklichen Verhältniss zwischen dem Herzoge und der Herzogin78-1 ein Ende zu machen.

n'en augure pas mal et y applaudis parfaitement, mais permettez de vous dire que, pour ce qui m'y regarde, je suis du même sentiment encore que par le passé, savoir que je serai prêt à tout écouter, mais que je n'ai pas des propositions à faire.78-2

J'apprends avec satisfaction la bonne espérance que vous avez de terminer de façon ou d'autre les affaires de Madame la Duchesse votre fille; ses intérêts me seront à jamais aussi chers que les miens propres, je sens seulement le chagrin que, dans le moment présent critique et où tout va en désordre, occupé d'ailleurs contre le grand nombre de mes ennemis, je n'y puis prêter cette assistance où mon inclination me porte. Je me flatte, cependant, que, quand, à la fin, les choses arriveront à une négociation de paix, je trouverai alors l'occasion, que je ne laisserai jamais échapper, pour m'employer efficacement pour tout ce qui peut conduire à sa satisfaction.

Federic.

Nach dem Concept.



77-5 Ohne Tagesdatum.

78-1 Vergl. Bd. XIV, 289. 347; XV, 276; XVI, 79.

78-2 Vergl. Bd. XVI, 145. 152; XVII, 217. 258. 282.