11247. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

Au camp de Schmottseifen, 20 juillet 1759.

Ce que l'on vous mande de la disette des Autrichiens, est très certain; ils n'auront, tout au plus, encore des subsistances [que] pour sept ou huit jours. Cependant, je doute beaucoup qu'ils prennent le camp de Stolpen,429-3 il me paraît plus apparent qu'ils prendront celui de Görlitz et de la Landskrone, que vous connaissez.429-4 En ce cas-là, je m'avancerai à Lauban. Si Daun devait cependant avancer à Stolpen, j'aurais l'honneur de vous revoir en Saxe; mais je ne saurais m'imaginer que ce soit son dessein.

Ce qui m'embarrasse le plus à présent, ce sont les Russes; pourvu qu'il y ait une décision favorable, soit à droite soit à gauche, cela me suffira; alors nous pourrons faire face de tous les côtés et porter des secours au besoin.

Je me rapporte d'ailleurs à la lettre que je vous ai écrite ce matin.429-5

Federic.

Nach der Ausfertigung.

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429-3 Vergl. Bd. XVII, 223. 232. 471.

429-4 Vergl. S. 414.

429-5 Nr. 11241.