<133> d'entreprendre la moindre chose contre des vaisseaux, ni exercer aucune violence ni insulte contre ceux de cette nation, quand même il s'en trouverait sur des vaisseaux ennemis, sous peine de privation de mon pavillon ipso facto et d'être traités en pirates, vous ferez en sorte que cette déclaration de ma volonté expresse parvienne, le plus tôt le mieux, à la connaissance desdits armateurs, afin qu'ils ne prétendent cause d'ignorance, et qu'ils se contiennent dans les termes auxquels la liberté de naviguer et de croiser sous mon pavillon leur a été accordée, sans sortir aucunement des bornes prescrites, sous les peines ci-dessus énoncées.

J'accuse, au reste, vos deux lettres du 20 de ce mois, à la suite desquelles j'ai reçu les douze exemplaires des imprimés1 que vous m'avez envoyés, et dont je vous remercie.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


11864. AU GÉNÉRAL DE L'INFANTERIE BARON DE LA MOTTE-FOUQUÉ.

Freiberg, 25 février 1760.

J'ai reçu le rapport que vous m'avez fait du 21 de ce mois, et j'approuve que vous ayez fait ce détachement, que vous dites, vers Beuthen et Grüneberg. Mais, comme jusqu'à présent les ravages et les incursions des cosaques et des hussards russes vont trop loin et jusqu'à la dernière insolence, vous vous arrangerez de façon que cette vermine soit chassée par quelque corps avec des hussards au delà des frontières de la Silésie, pour montrer au moins les dents aux Russes et ne pas leur permettre de nous faire des insultes tout impunément2 . . .

Federic.

Nach der Ausfertigung im Kaiserl. und Königl. Kriegsarchiv zu Wien.


11865. AN DEN OBERST VON HACKE, COMMANDANTEN VON GLOGAU.

Freiberg, 25. Februar 1760.

Ich habe Euren Rapport vom 21. dieses erhalten und ganz ungerne daraus ersehen, was Ihr von den annoch dort gewahrten Streifereien derer feindlichen Kosacken melden wollen. Da aber nunmehro der Generalmajor von Werner mit seinem Corps Husaren der Orten eingetroffen ist, so zweifele Ich auch gar nicht, dass derselbe diesem Gesindel bald das Handwerk legen, sie völlig über die Grenzen verjagen und ihnen das Wiederkommen vergessend machen wird.

Friderich.

Nach einer Abschrift im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin.



1 Von der „Lettre d'un Suisse à un Génois“ , vergl. Nr. 11823.

2 Der König giebt ferner seine Einwilligung zu der Heirath eines Officiers.