<15> passé dans ces environs,1 pourra vous en rendre compte. Il faudra que dans peu de jours je me replie sur Freiberg. Si ce secours part tout de suite, je serai tourné incessamment de tous côtés, et il me semble que, sous prétexte de nous étendre dans nos quartiers, il pourrait s'écouler imperceptiblement. Voici une idée qui me vient, mais que je soumets entièrement à vos besoins et à ce que vous jugerez à propos : ne pourrait-on pas laisser hiverner ce corps du côté de Langensalze? ce qui donnerait à mes ennemis l'idée qu'il me viendrait rejoindre le printemps, et pourrait leur déranger tous leurs plans sur ma droite; et en même temps ce corps sera à portée de vous rejoindre également en peu de marches de Langensalze.

Tout ceci peut m'aider à me soutenir jusques au printemps; mais, si la guerre continue, je n'en prévois pas moins évidemment ma perte. Tout ce que l'Angleterre a fait pour détacher les Russes, a été à pure perte;2 il ne nous reste donc d'espérance que dans les dispositions que les Français montreront à la paix.

Courialia.

Federic.

Nach dem Concept. Eigenhändig.


11746. AU SECRÉTAIRE VON DER HELLEN A LA HAYE.

Pretzschendorf, 7 janvier 1760.

J'ai reçu votre rapport du 29 de décembre dernier. Comme les matières qu'il renferme, quoique intéressantes d'ailleurs,3 ne sont pas celles qui me le sont le plus au moment présent, je me réfère à ma précédente lettre,4 et je vous enjoins de vous étendre dans vos rapports sur ce qui regarde les suites de la déclaration faite en dernier lieu aux ministres des puissances ennemies alliées, pour savoir en quels termes se trouve l'affaire du congrès pour moyenner la paix, et sur tout ce que vous aurez remarqué de pourparlers là-dessus entre le comte d'Affry et le général Yorke.5 Ce sont là des objets sur lesquels j'attends de vos nouvelles, avec autant de curiosité que d'empressement.

Federic.

Nach dem Concept.


11747. AN DEN GENERALMAJOR FREIHERRN VON DER GOLTZ.

Pretzschendorf, 7. Januar 1760.

Ich habe Euren Bericht erhalten, und repetire Ich Euch nochmalen Meinen Willen,6 dass, da anjetzo nichts bei Landeshut vom Feinde zu besorgen, Ihr einem andern das Commando zu Landeshut überlassen



1 Vergl. Nr. 11741.

2 Vergl. Nr. 11740.

3 Mittheilungen über die Seeschlacht bei Quiberon am 20. November 1759.

4 Vergl. Nr. 11742.

5 Vergl. S. 13.

6 Vergl. schon Nr. 11736.