<18> de Pologne, de sorte qu'il faut bien qu'il y ait de malentendu et que ce sera sans doute les cosaques, qui ont commis tant d'excès, qui en seront coupables.

Federic.

Nach dem Concept.


11752. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE EICHEL A FREIBERG.

[Pretzschendorf, janvier 1760.]1

Je n'ai rien à ajouter à ce que j'ai écrit dernièrement en Angleterre, sinon que la réponse peu amicale des Russes aux propositions de paix ne me laisse à présent d'autre espérance que dans les négociations que l'on pourra entamer avec la France.2

Federic.

Eigenhändige Weisung auf der Rückseite des Berichtes von Knyphausen und Michell, d. d. London 35. December 1750.


11753. AU GÉNÉRAL DE L'INFANTERIE BARON DE LA MOTTE-FOUQUÉ.

Pretzschendorf, 11 janvier 1760.

La malheureuse affaire de Finck a si fort changé les affaires qu'il faut, mon cher Fouqué, que je vous mette bien au fait de ma situation, pour que vous puissiez d'autant mieux agir de concert avec moi.

Depuis que ce malheur nous est arrivé, l'ennemi s'obstine de soutenir Dresde, ce qui m'oblige à me cantonner cet hiver tant à Wilsdruff qu'à Freiberg. J'ai à la vérité reçu des secours de mes alliés, mais ce n'est qu'un renfort passager. Je n'ai pas pu attaquer le poste de Dippoldiswalde, trop fort pour être brusqué et n'ayant que deux chemins creux par où l'on pouvait entamer l'ennemi. Mon neveu retournera en peu de jours du côté de Langensalza pour être à portée de rejoindre le prince Ferdinand, si ses circonstances l'exigent. Je n'ai que Czettritz avec 1600 chevaux de l'autre côté de l'Elbe.

L'ennemi a tiré du corps de Harsch et de Laudon huit à dix mille hommes qui l'ont joint auprès de Dresde. Il faut donc avoir l'œil sur la Lusace. Schmettau3 n'est pas assez fort pour leur donner de



1 Der auf Grand dieser Weisung aufgesetzte Cabinetserlass an Knyphausen war aus Freiberg, 10. Januar datirt. Die Königl. Kanzlei befand sich in Freiberg.

2 In der Ausfertigung des Erlasses an Knyphausen folgt: „dont un succès heureux rendra aussi apparemment plus docile cette cour de Pétersbourg.“

3 Auf einem Berichte von Schmettau, Lauban 10. Januar, finden sich die Weisungen: „Sein Dessein ist recht gut; aber Patrouillen vorwärts gegen Feind zu poussiren; sehen, ob nicht beunruhigen oder was anhaben kann; absonderlich sehen, auf der Seite von Spremberg zu reine zu halten. Laudon . . . eher was hier gegen sächsischer Seiten tentiren.“ — Auf einem Berichte von Czettritz, Cossdorf 12. Januar, findet sich die Weisung, er solle Dingelstedt „mit 500 Pferde nach Spremberg schicken, die Gegend vom Feinde reine machen, vielleicht auch surpreniren, sofern nicht alles Zeugs wegginge“ .