<194>Schlesien an Contribution und sonst rückständi geblieben ist, noch immer nach und nach werdet beitreiben und heranbringen lassen können.

Friderich.1

Nach der Ausfertigung.


11938. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A MAGDEBURG.

Freiberg, 22 mars 1760.

J'ai reçu la lettre que vous m'avez écrite du 20 de ce mois. Je ne comprends pas encore assez de quelle utilité il saurait être que j'envoyasse un des conseillers d'ambassade, la plupart de jeunes gens sans expérience et sans conduite mâle, à Cassel. Ce que j'ai cru devoir faire, en attendant, c'est que j'ai envoyé au landgrave de Cassel le brevet de feld-maréchal de mon armée par le jeune comte de Schwerin, capitaine et mon aide de camp,2 qui est parti hier pour le lui présenter de ma part, mais que je n'ai chargé d'aucune autre commission au Landgrave, et qui après un séjour de quelques jours retournera ici.

Toutes les nouvelles nous paraissent ôter absolument les espérances de la paix; il faudra faire la campagne, et il n'y a que des moyens désespérés qui nous sauveront ou nous feront périr avec gloire : le mal est désespéré, il faut employer de l'émétique.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.


11939. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A LONDRES.

Freiberg, 22 mars 1760.

J'ai reçu votre rapport du 11 de ce mois, au sujet duquel je veux bien vous dire, quoique pour vous seul et sans que vous en fassiez apercevoir quelque chose aux ministres anglais, que les véritables motifs pourquoi ces derniers refusent toute proposition de l'envoi d'une flotte anglaise dans la Baltique,3 et pourquoi Porter à Constantinople agit si mollement en ma faveur auprès de la Porte,4 ne sont autres sinon qu'un ménagement outré pour la Russie. Ce qui paraît d'autant plus clair que toutes les raisons que les susdits ministres vous ont alléguées pourquoi ils n'oseraient envoyer dans la Baltique, se réduisent à des frivolités, et que Porter en donne des indices trop clairs par les étroites



1 Auf dem Berichte des Obersten von Dingelstedt, d. d. Nichtewitz 21. März, mit der Meldung, dass sich österreichische Ulanen in der Gegend von Spremberg hätten sehen lassen, findet sich die Weisung zur Antwort: „In Spremberg sehe nicht gerne, dass sich was einnistelt; nicht da dulden.“

2 Vergl. Nr. 11929.

3 Vergl. S. 131.

4 Vergl. Nr. 11862.