<20> vous être bien orienté sur tout ceci, vous vous expliquerez encore sur ce que l'auteur de l'avis en question veut dire par le souhait qu'il fait vers la fin de la pièce à mon égard.

Au reste, si l'Angleterre réussira à faire la paix avec la France, il ne faut presque pas douter que la Russie ne suive de près l'exemple de la France; et quoique la cour de Vienne, à son ordinaire de presque tout temps, rechignera encore, je crois, cependant, alors me soutenir bien contre elle, si l'Angleterre, à ce que je me flatte, le cas supposé, voudra me seconder d'une partie suffisante des troupes de l'armée alliée en Allemagne; ce qui ne saurait pas manquer de mettre bientôt fin au reste des troubles.

Federic.

Extrait d'une lettre de Londres non datée par omission de l'auteur.1

L'amiral Hawke ayant envoyé le chevalier Howe à Vannes pour traiter avec le duc d'Aiguillon sur l'échange des prisonniers, le Duc a fait à cette occasion à Howe une ouverture assez singulière, savoir: qu'en cas que l'expédition contre les côtes; d'Angleterre aurait réussi, lui, Duc, aurait proposé une paix particulière entre sa cour et la nôtre. Là-dessus il a montré ses pleins-pouvoirs, ajoutant que, malgré les circonstances changées, ces mêmes pleins-pouvoirs étaient ratifiés de nouveau, et qu'il priait d'informer le sieur Pitt qu'il ne dépendait que de notre cour de nommer un ministre avec lequel lui, duc d'Aiguillon, pouvait entrer en conférence. L'amiral Hawke a envoyé le chevalier Howe, pour faire lui-même rapport de cette entrevue. Je ne sais pas encore ce qu'en pensent nos ministres, excepté le duc de Newcastle, qui est ouvertement porté pour la paix.

Par un rescrit circulaire à nos ministres aux cours étrangères, on approuve ouvertement le détachement que le prince Ferdinand a fait vers la Saxe; il y en a, cependant, chez nous qui sont très mécontents de cette démarche. Je souhaite que la bonne fortune du roi de Prusse les empêche de pouvoir gagner les esprits dont quelques-uns sont ébranlés.

C'est sous le sceau du secret le plus intime que je mande tout ceci.2

Nach dem Concept. Die Beilage nach einer der Ausfertigung beigefügten Abschrift.


11755. UNTERREDUNGEN DES KÖNIGS MIT DEM GROSSBRITANNISCHEN GESANDTEN MITCHELL.

Mitchell berichtet an Holdernesse, Freiberg 16. Januar (most secret): „My Lord, I propose in this to give your Lordship an account



1 Wahrscheinlich vom Herzog von Braunschweig eingesandt. Auf der Rückseite des herzoglichen Schreibens, d. d. Braunschweig 10. Januar, finden sich die „Weisungen für die Antwort: „Dem Herzog sehr danken vor die Communication der Nachrichten.“ „In Sr. Königl. Majestät Alter fänden Dieselben Sich von dem Glücke nicht favorisiret. Sie würden gewiss alles thun, um Sich, hier zu halten.“

2 Eine Abschrift des „Extrait“ wird am selben Tage auch an Finckenstein gesandt. Der Minister wird von dem Inhalt des Cabinetserlasses an Knyphausen unterrichtet und ihm der Auftrag ertheilt, „de communiquer là-dessus avec le baron de Knyphausen et de l'assister de vos bons conseils“ . (Demzufolge Ministerialerlass an Knyphausen, d. d. Berlin 15. Januar.)