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11948. AN DEN GENERAL DER INFANTERIE BARON DE LA MOTTE-FOUQUÉ.1

Freiberg, 28. März 1760.

Ich habe Euren Bericht vom 25. dieses erhalten, von dessen Einhalt Ich ganz wohl zufrieden gewesen bin. Was des Feindes Position gegen Oberschlesien anbetrifft, da muss inzwischen der Generallieutenant von Goltze doch sehen, ob er nicht auf den Feind der Orten kleine Coups machen kann, theils, um die Leute zu derangiren, theils, um sie zu intimi[di]ren und um ihnen den gehöligen Respect vor unseren Waffen wiederum beizubringen.

Federic.2

Nach der Ausfertigung im Kaiserl. und Königl. Kriegsarchiv zu Wien.


11949. AU FELD-MARÉCHAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK.

Freiberg, 28 mars 1760.

La lettre que Votre Altesse m'a écrite du 24 de ce mois, m'a causé d'autant plus de satisfaction que j'ai appris avec plaisir le succès de votre expédition dans le pays de Fulda,3 dont j'ai été bien aise et vous en félicite cordialement.

Selon que j'apprends ici, je crois que l'armée russienne près de la Vistule ne s'assemblera pas avant le 8 ou le 10 du mois de mai, de sorte, comme il lui faut du temps pour faire ses autres arrangements, je présume qu'elle ne saura se mettre en mouvement ni commencer ses opérations avant le commencement du mois de juin. Pour ce qui regarde les Autrichiens, je n'en saurais rien pénétrer encore, mais, à ce qu'il me semble, ils sauraient bien rester tranquilles jusqu'à ce temps à peu près, pour commencer alors d'un concert commun leurs opérations tout à la fois.

La paix à faire avec la France me paraît une affaire encore bien problématique, dont au moins on n'en4 peut juger avec exactitude, avant que de voir si les Français s'approcheront à ce sujet ou non.

Ici le général-major de Schenckendorff avec quelque petit détachement vient de faire replier l'ennemi sous les ordres de Luzinsky de



1 Am 27. März wird Fouqué von der Uebersendung von 106400 Thlrn. zu Winterdouceurgeldern für das schlesische Corps benachrichtigt. Eigenhändig fügt der König hinzu: „Voilà tout ce que j'ai pu faire et qui a encore coûté bien de la peine et de soins pour ramasser; il faut que l'on s'en contente, car c'est beaucoup dans la situation où nous sommes.“ — Auf einem vorangehenden Cabinetsbefehl vom 28. März, welcher den General anweist, die Rekrutengelder „aparte“ , und nicht mit anderen Contributionsgeldern einzuschicken, findet sich der eigenhändige Zusatz: „Quand vous aurez ramassé de l'argent pour les recrouts, vous me l'enverrez.“ [Wien. Kriegsarchiv.]

2 So.

3 General Gilsa hatte am 19. März südlich von Fulda den Feind angegriffen und zurückgeworfen.

4 So.