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Hier hat es wieder geschneit, so dass, wann Ich nur einigermaassen kann, Ich hieselbst in Meinen Quartieren bis zum 22. dieses stehen bleiben werde.1

Friderich.2

Nach der Ausfertigung im Kaiserl. und Königl. Kriegsarchiv zu Wien.


12014. AU FELD-MARÉCHAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK.

Freiberg, 17 avril 1760.

Je rends mille grâces à Votre Altesse des arrangements qu'Elle me marque, en date du 13 de ce mois, avoir pris,3 et il serait sans doute fort à souhaiter que la France voulût faire sa paix; mais je commence à être d'opinion qu'elle pourrait bien, comme Votre Altesse le remarque, faire encore un bout de campagne, avant que les choses soient en règle là-dessus. Il faut cependant que j'avoue qu'il me semble que, si l'intention des Français était d'entreprendre quelque chose contre vous, ils y trouveraient présentement mieux leur compte que quand Votre Altesse aura rassemblé Son armée, puisque pour lors ils auraient peine de faire quelque chose qui vaille. J'avoue, néanmoins, en même temps que la carte de la Hesse ne m'est pas assez connue, pour en juger pertinemment.

Quant au lieutenant de Jungheim,4 je ne suis point en peine de le perdre; mais Votre Altesse, qui connaît l'humeur du Landgrave, sera de mon avis, savoir qu'il ne faut pas lui prodiguer tout à la fois. Je viens de lui envoyer le diplôme de feld-maréchal,5 et, quoique je ne veuille pas lui refuser sa demande concernant le susdit lieutenant, je suis bien aise pourtant de ne point m'expliquer encore sur son sujet, pour avoir en main de quoi le cajoler.

Federic.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin.



1 Dem Prinzen Heinrich werden, Freiberg 16. April, zwei (nicht mehr vorliegende) Abschriften von an den König gelangten Schriftstücken übersandt. Eigenhändig fügt der König auf dem Begleitschreiben hinzu: „Je crois que je pourrai différer jusques au 22 l'entrée au camp; il fait un temps si épouvantable que les tentes ne sont presque pas à soutenir, par le froid et la neige qui tombe.“ [Ausfertigung im Geh. Staatsarchiv zu Berlin.]

2 Auf dem Berichte des Generalmajors von Schmettau, d. d. Lauban 14. April, finden sich die Weisungen für die Antwort: „Wenn der Feind käme und er zöge sich über den Queiss, so hätte er immer Hoffn[ung], von Fouqué secundiret zu werden; aber mit dem Posten von Greiffenberg, der taugte gar den Teufel nichts. Sobald er sich vom Feinde [bedroht] hörte, so könnte er [sich] durch den Wald.....nach Löwenberg ziehen. Müsse nicht batailliren, stehe da nicht dazu.“

3 Der Prinz hatte geschrieben: „Je vais écrire encore aujourd'hui en Angleterre sur ce que j'aurai à faire, si la paix avec la France a lieu.“

4 So. Vergl. S. 159. Anm. 5.

5 Vergl. Nr. 11929.